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République du Congo - L’opposant Mokoko hospitalisé en Turquie se porterait mieux

République du Congo - Politique
L’état de santé de Jean-Marie Michel Mokoko, 73 ans, opposant emprisonné depuis 2016 et transféré dans un hôpital de Turquie le 30 juillet dernier, connaîtrait une certaine amélioration.
Le président Denis Sassou Nguessou a accepté finalement que son opposant soit évacué à l’étranger pour se faire soigner après que sa santé a fortement décliné en prison. Si la famille du général souhaitent qu’il soit transporté en France pour son traitement ou le Maroc, la présidence a, elle, indiqué la direction d’Ankara, la capitale turque.

C’est dans ce pays qu’il est pris en charge depuis fin juillet. Deux semaines après l’« opération d’évacuation humanitaire et sanitaire à la demande des autorités congolaises » comme aime à le répéter Brazzaville, les nouvelles seraient bonnes.

Selon sa femme qui a pu le voir à l’hôpital, le général Mokoko ne serait plus sous perfusion comme s’était le cas avant son départ. L’ancien chef d’état-major, devenu opposant, se porterait mieux à en croire celle qui partage sa vie depuis presqu’une décennie.

Jean-Marie Michel Mokoko serait soigné dans un centre de référence, « marcherait et même pourrait commencer des séances de kinésithérapie la semaine prochaine ».

Malgré les assurances données par les autorités d’Ankara et de Brazzaville, beaucoup au Congo notamment s’inquiètent de la discrétion organisée autour de l’hospitalisation de l’opposant à l’étranger. Certains défenseurs des droits de l’homme souhaitent avoir le droit de visite pour aller le voir afin de faire leurs propres avis sur sa forme.

Celui que certains appellent J3M a été crédité de 13,74%, classé donc troisième, lors de l’élection présidentielle de 2016. Quelques semaines après la fin du scrutin, il est assigné à résidence. En juin de la même année, la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) le convoque. Il est ensuite incarcéré, accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, de détention illégale d’arme et de munitions de guerre et d’incitation aux troubles à l’ordre public. Le 11 mai 2018, le général est condamné à 20 ans de prison.

A.H.