Togo - Le corps de Bitala Madjoulba n’est pas encore restitué à sa famille parce que ….
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Togo
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Societe
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Tué dans son bureau au camp d’Agoè, dans la nuit du 3 au 4 mai derniers, le corps du commandant du premier Bataillon d’intervention rapide (1er BIR) n’est pas encore restitué à sa famille, parce qu’elle n’aurait pas fait la demande formellement.
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On en sait un peu plus sur le pourquoi Toussaint Bitala Madjoulba, 52 ans, originaire de Siou, retrouvé mort dans son bureau, n’est pas encore inhumé dix semaines après le meurtre.
Si à ce jour, peu de personnes savent les circonstances exactes dans lesquelles cet officier supérieur des Forces armées togolaises (FAT) a été tué comme un vulgaire individu, on sait néanmoins, par l’intermédiaire d’un article publié sur le site internet de Radio France internationale (RFI), que s’il n’est pas encore enterré, c’est parce que ses proches n’ont pas encore fait la « demande » officiellement.
Une source aurait assuré à cette radio française qu’« aucun membre (de la famille) n’a introduit une quelconque demande » adressée aux autorités compétentes, demandant la restitution du corps du défunt.
« Nous travaillons étroitement avec la famille, à chaque fois qu’ils demandent à voir le corps à la morgue, on les y autorise ». Et cette même source de conclure : « Il appartient maintenant à la famille – si elle est prête pour procéder aux cérémonies d’inhumation – de demander la restitution du corps », peut-lire sur le site en question.
Conformément à la tradition Losso qui exige que toute personne décédée de façon violente soit enterrée immédiatement, les habitants du village d’où est originaire l’officier ont manifesté bruyamment plusieurs fois déjà pour réclamer le corps d’un des leurs. En vain. Calixte Batossie Madjoulba, ambassadeur du Togo en France, lui aussi officier supérieur des FAT, se trouve être le frère aînée de la victime. Pour le moment, il ne se prononce pas sur ce sujet hautement sensible. Du moins publiquement.
Une autopsie a été réalisée sur le corps sans vie du commandant. Aucune information n’a filtré sur ses résultats. 75 pistolets et leurs cartouches appartenant à des militaires au camp à Agoè, lieu de l’assassinat, ont été saisis et ensuite envoyés en France pour une expertise balistique. Suivra enfin une comparaison avec la balle mortelle retrouvée dans le cou du colonel.
Presque trois mois après le tragique évènement, l’équipe d’enquête mise en place et dirigée par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Damehame Yark, en personne, n’est pas parvenue à faire toute la lumière sur cette affaire, obligeant à demander une entraide judiciaire française.
A.H.
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