Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 2:51:06 PM Mardi, 30 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Le président Zuma condamne les violences xénophobes

Afrique du Sud - Societe
Les violences contre les migrants africains en Afrique du Sud prennent une allure inquiétante au point que, le président Jacob Zuma est obligé de rompre le silence. Il s’est prononcé appelant à la cessation des attaques xénophobes.
La présidence sud africaine fait savoir que, les expatriés ont aussi une part dans le développement du pays.

«Il est erroné de taxer tous les non-nationaux comme des trafiquants de drogue… Les menaces et contre-menaces sur les médias sociaux doivent cesser », a déclaré M Zuma

Vendredi à Pretoria, une marche contre les migrants a été organisée pour demander leur renvoi du pays. Afin d’éviter les affrontements lors de cette manifestation, la police est intervenue en fin de matinée pour éviter toute bataille rangée entre les nationaux et les expatriés.

Selon Khomotso Phahlane, le commissaire de la police nationale par intérim, plus de 130 personnes ont été arrêtées au cours des dernières 24 heures. .

Les expatriés font objet d’attaques ces derniers jours en Afrique du Sud. Les nationaux estiment que, leur dirigeant donne plus de travail aux étrangers qu’aux nationaux. En plus, les expatriés sont accusés de faire de la prostitution dans le pays. Du coup, des dizaines de bâtiments occupés par des étrangers, notamment des Nigérians, et soupçonnés d'abriter des maisons de passe ou du trafic de drogue ont été brûlés par des habitants en colère à Johannesburg et dans la capitale.

Ces violences suscitent des indignations dans des pays comme le Nigeria dont les ressortissants sont particulièrement visés. Le gouvernement nigérian a interpellé les autorités sud-africaines afin qu'elles mettent en place des mesures pour mettre fin aux attaques xénophobes incessantes contre les Nigérians et les expatriés.

Au Ghana également, ont suit la situation de près et pourrait recourir aux boycotts des produits et compagnies sud-africains si la situation persiste