Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 1:02:51 AM Mardi, 30 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Combattre Daesh: Sarraj et son équipe toujours indécis

Libye -
Pour lutter efficacement contre les groupes djihadistes et notamment celui de l'État islamique (EI ou Daesh), une intervention militaire est inévitable. Cependant, les nouvelles autorités peinent à se décider.
Alors que beaucoup de pays ont accordé leur confiance au gouvernement d'union formé sur les recommandations de l'ONU, ce dernier n'a pas encore eu le vote du Parlement reconnu par la communauté internationale. En effet, le vote crucial du Parlement de Tobrouk manque à l'appel. Toutefois, ce manquement n'empêche pas le gouvernement de prendre fonctions dans différents ministères.

Cependant, ce vote est une pièce importante pour une légalisation complète de ce gouvernement dirigé par Fayez al-Sarraj. En l'absence de ce vote, le gouvernement Sarraj peine à formuler une demande formelle pour une intervention en Libye. Pour certains observateurs, cette intervention risque d'ouvrir la porte à une guerre civile; ce qui n'est pas souhaitable pour une Libye qui tente de se reconstruire. Pour d'autres encore, la Libye n'a pas besoin d'une intervention extérieure. Mais, faute d'une armée régulière unifiée, cette hypothèse reste difficile.

De l'autre côté de la Méditerranée, les forces s'organisent pour intervenir en Libye et n'attendent que la demande du gouvernement d'union. L'Italie serait en lice pour commander l'opération sous l'égide de l'ONU. Selon les rumeurs, 600 à 900 militaires pourraient être envoyés en Libye dont des troupes pour la sécurité des sites sensibles et aussi du personnel pour la formation de l'armée libyenne.

Malgré ces prévisions, le dernier mot revient aux autorités libyennes qui doivent faire la demande d'une intervention. Pour l'émissaire de l'ONU en Libye, lorsque le gouvernement fera la demande; on ne parlera plus d'"intervention militaire", mais d'"assistance militaire".