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Enseignement supérieur : Tensions à l’Université de Kara

Togo - Education
Tension à l’Université de Kara, les étudiants de la deuxième université publique du Togo, située à 440 Km au Nord de Lomé observeront ce mercredi matin, ce qu’ils appellent un mot d’ordre de « grève ». Cette université habituellement épargnée des troubles que connaissent régulièrement celle de Lomé, va expérimenter mercredi l’un de ses tous premiers mouvements d’humeurs.
Contacté par l’Agence de presse Afreepress, PASSOKI Djata, président du Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET) branche UK, confirme l’information et explique les raisons de cette décision. « Il y a plusieurs raisons qui nous motivent. Mais c’est pour principalement deux que nous décidons de manifester aujourd’hui. La première c’est par rapport aux étudiants qui ont par les années passées, composé et capitalisé des UE. Certes, cetains n’avaient pas pris soin de payer la totalité de leurs frais. Mais ce système a été toujours appliqué depuis que le LMD existe à l’Université de Kara. D’autres ont actuellement des relevés avec ce système.

Mais le 2 février, l’administration a sorti une note de service annulant purement et simplement ces notes capitalisées et invite les étudiants à se régulariser. Ça veut dire qu’ils ont perdu l’année universitaire 2015-2016 », informe M. PASSOKI.

La seconde raison qui motive ce mouvement d’humeur, fait-il savoir, est liée à une « injustices » causées aux étudiants à la Faculté de Droit. « Le Doyen, au cours de l’année universitaire 2013-2014 a décidé de leur octroyer ce qu’on appelle communément des points de jury. Mais il y a actuellement une note du président de l’université qui appelle les étudiants qui ont bénéficié de ces points de revenir pour se réinscrire pour le compte de l’année académique 2016-2017. Ça veut dire qu’ils ont perdu deux années universitaires comme ça. On ne comprend pas pourquoi le doyen va prendre une décision qui profite aux étudiants et deux ans après, le président de l’université vienne prendre une contre décision qui remet en cause ses avantages », précise PASSOKI Djata à l’Agence de presse Afreepress.

Ils posent aussi un autre problème lié au retrait des attestations à la Direction des affaires académiques et scolaires (DAAS) qui, d’après les étudiants refuse de leur délivrer le précieux sésame exigeant qu’ils valident toutes les UE.

Nos tentatives pour avoir la version des responsables de l’université de Kara n’ont pas encore abouti.

A.O.