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Les véhicules gros porteurs, des dangers permanents dans la circulation à Lomé

Togo -
La ville de Lomé, pivot de l’économie nationale héberge de grands centres commerciaux, des magasins, et aussi des unités de productions en l'occurrence la zone franche. Pour distribuer voire exporter ou même approvisionner les usines en matières premières, les gros véhicules qui acheminent toutes ces marchandises ne sont pas sans risques pour les usagers.
Les routes de la capitale sont pour la plupart restreintes. Ce qui provoque des embouteillages, surtout aux heures de pointe. Et quand les gros camions transportant des biens sont au rendez-vous à ces moments, c’est le comble.

Bien que la plupart des pistes rurales et routes soient en reconstruction dans le but de favoriser la fluidité de la circulation, plusieurs autres axes sont encore dans un état qui laisse à désirer. L’axe Tokoin Ramco–Chu Sylvanius Olimpio en est un exemple. Sur cette voie délabrée, c’est souvent de gros camions remorquant du ciment qui font le calvaire des usagers et des riverains.

Il n’est pas non plus rare de remarquer des stationnements de ces gros engins sur des pistes déjà insuffisantes pour la circulation surtout aux heures de pointes.

Pour parer le décor, les engins remorqueurs de containers semblent avoir une carte verte de semer la panique. C’est récurent de voir des containers posés librement sur le plateau de ces camions remorques sans aucune structures d’accrochage ni des mesures de sécurité supplémentaires.

Sur les voies empruntées, il arrive de voir ces grosses caisses en métal choir en plaine circulation. Quand on prend déjà l’exemple de la voie pavée d’Akodesséwa vers le port, il est clair qu’on ne se sent pas en sécurité sur cette voie en présence d’un container librement posé sur un plateau d’un camion remorque qui balance de tous les côtés.

Bien que certaines routes aient été reconstruites, elles demeurent restreintes. Quant à celles abandonnées dans leur vétusté, la circulation devient un véritable calvaire, surtout en périodes de pluies. Et s’il faut laisser les gros engins circuler à tout moment, et dans n’importe quelles conditions avec les biens transportés, n’est-ce pas au prix du sacrifice des populations ?

Ils sont légions, ces accidents qui ont fait des victimes à cause de cet imbroglio sur nos routes. Si nos moyens ne nous permettent pas de construire des voies dédiées à ces camions d’approvisionnement très dangereux dans les trafics urbains, il est quand même recommandable de fixer des limites, et des heures auxquelles le danger se fait moins sentir.

A.L