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Réformes dans l’éducation: le Cheikh salafiste Hamadache menace

Algérie - Education
En Algérie, il y a de ces sujets qui ne peuvent pas laisser silencieux des leaders d’opinion. C’est le cas des propositions de réformes dans le système éducatif, faites par la ministre Nouria Benghebrit. Engouffré depuis plusieurs mois déjà dans un silence assourdissant, le cheikh salafiste, Abdelfettah Hamadache a refait surface le week-end écoulé à travers une vidéo dans laquelle il se prononce sur ces réformes envisagées par l’exécutif algérien.
D’entrée, ce leader d’opinion se fait menaçant, interpellant le gouvernement à un retrait sans délai ni condition, des propositions de réformes formulées par Nouria Benghebrit, au risque de le voir faire descendre dans la rue le peuple algérien.

Dans cette vidéo postée sur des sites de son organisation, le constat est clair, M. Hamadache a pour cible, Mme Benghebrit et le gouvernement Sellal. Il accuse cette dernière de vouloir imposer aux Algériens un "programme français" et somme le gouvernement de faire retirer cette réforme qui porte sur le retrait de l’arabe dans l’enseignement, qui à son avis "ne répond pas aux principes" algériens. "L’arabe est la langue de tous les Algériens" qu’ils soient "Berbères, Kabyles, Chaouis, Arabes ou Targuis..", fait savoir ce Chef autoproclamé d’un parti ‘‘salafiste’’ avant de proférer sa menace.

"Ou vous retirez cette réforme ou nous allons mobiliser la population et les associations pour le soutien à la langue arabe", a-t-il formulé à l’endroit du gouvernement.
Pour rappel, de telles sorties de la part d’Abdelfettah Hamadache remonte à janvier 2015 où, il a mobilisé dans les rues des quartiers populaires d’Alger des dizaines de militants extrémistes contre des caricatures publiées par le journal français Charlie Hebdo.

On entendait dans la foule, des cris de soutien à des groupes terroristes. L’autre dérapage de Hamadache a été la réclamation d’une ambassade du Daech en Algérie au cas ou il devenait président de la République de ce pays de l’Afrique du Nord. Des propos qui ont conduit à son interdiction d’antenne.