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Social, fiscalité et économie se bousculent à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment la scolarisation des élèves en situation de handicap, les enjeux de la réforme fiscale, la grève nationale des collectivités locales, le coût moyen de la dette du Trésor et la criminalité au Maroc.
+Aujourd'hui le Maroc+ estime que les enfants handicapés trouvent des difficultés à trouver une place dans des établissements adaptés à leurs besoins.

Certes une volonté existe, mais les infrastructures ne suivent pas le même rythme. Les grandes villes doivent penser dès maintenant à cette catégorie de la population et à ses besoins, soutient le journal, soulignant la nécessité de créer plus d’écoles qui répondent aux normes en la matière, afin de permettre à tous les enfants marocains, quel que soit leur niveau ou milieu social et professionnel, de trouver une place dans une école.

Pour aboutir à une vraie école pour tous, il va falloir commencer par définir des objectifs précis et clairs à court et moyen termes. Ensuite les responsables et la société civile doivent sensibiliser toutes les familles à s’imposer et surtout faire de dons pour pouvoir financer les projets, propose-t-il.

+L’Economiste+ aborde les enjeux de la réforme du système fiscal. La première chose à attendre d’un système fiscal est qu’il s’applique à tous, car les contribuables se mobiliseront un peu plus s’ils ont la certitude que les efforts sont équitablement répartis, relève-t-il.

Or à en juger d’après la structure déséquilibrée des contributeurs l’Impôt sur les Sociétés (IS), force est constater que le territoire à récupérer est immense. L’évaluation des dispositifs dérogatoires ou niches fiscales, dont l’encours continue de faire du surplace, ne doit pas se tenir à l’écart. Elle interpelle régulièrement sur l’impact de ces exonérations, lequel est à démontrer dans plusieurs situations, constate-t-il.

Pour mieux négocier les comportements économiques, il convient de discipliner les autres ressorts de la politique fiscale, les accompagner par des efforts d’optimisation des dépenses publiques, ajoute-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la journée du 17 janvier 2019 connaîtra une grève nationale des collectivités locales.

Selon un communiqué conjoint des quatre principaux syndicats du pays, cité par la publication, l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) appellent l’ensemble des fonctionnaires et employés des collectivités locales à observer une grève nationale de 24 heures.

Dans leur communiqué, les syndicats déplorent les conditions catastrophiques de travail et imputent au ministère de l’Intérieur et aux présidents de communes la responsabilité de cette situation.

« Malgré les appels lancés par les syndicats, le ministère de l’Intérieur est resté insensible aux revendications de la classe ouvrière », souligne l’alliance syndicale.

+Libération+ relève que le coût moyen de la dette du Trésor s'est stabilisé à 4,1% en 2017. Selon la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), cette stabilisation s’explique principalement par le recul du coût moyen de la dette intérieure de près de 12 pb suite à des baisses successives des taux d’intérêt enregistrées durant ces trois dernières années, couplée par le repli du coût moyen de la dette extérieure de 4 pb.

La baisse du coût moyen de la dette extérieure est attribuable à la tendance baissière des taux d’intérêt flottants à l’international, notamment l’Euribor à 6 mois, durant les 4 dernières années.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le Maroc est classé 4ème à l’échelon arabe et 37ème à l’échelle mondiale en matière de criminalité, selon le rapport annuel sur l’indice de criminalité 2019, établi par la célèbre plateforme Numbeo.

Avec 50,24 points dans l’indice de criminalité et 49,76 dans l’indice de sécurité, le Maroc a été classé parmi les pays qui connaissent un niveau de criminalité modéré , constate la publication.