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Revue de presse du lundi 29 octobre 2018

Togo -
Trois (3) journaux sont parvenus à la Rédaction d’icilome.com ce lundi. Ils sont largement revenus sur le processus électoral en vue, notamment sa crédibilité. La question de facilitation ; l’interview de Jean-Pierre Fabre au magazine Jeune Afrique et les évènements des dernières 24 heures à Sokodé.
Le Correcteur dans sa loupe revient sur l’annulation du voyage ce samedi d’une délégation de la C14 sur invitation du président guinéen, Alpha Condé, l’un des facilitateurs dans la crise togolaise. « Laxisme, complicité, dilatoire : Briser l’opium CEDEAO », affiche le journal à sa Une.

« Annoncée samedi 26 octobre à Conakry en Guinée, la délégation de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition (C14) n’a pas pu finalement quitter Lomé », écrit le confrère.

Le confrère parle l’indifférence de la CEDEAO face au manque de volonté du pouvoir de Lomé quant à la mise en œuvre de la feuille de route de sortie de crise (recensement électoral controversé, la non libération des personnes arrêtes lors des manifestations de l’opposition…), mais prête à réagir à chaque fois que la C14 menace de redescendre dans la rue. Pour Le Correcteur « il n’est que temps de briser l’opium CEDEAO pour voir clair bien plus loin face à un aussi malfaisant et qui ne pense aucunement à un autre possible Togo », écrit Le Correcteur.

Quant à l’interview de Jean-Pierre Fabre au magazine Jeune Afrique, Le Correcteur choisi ce bout de phrase du chef de file de l’opposition : « Nous ne lâcherons rien ». Pour sa part, le quotidien Liberté s’est intéressé à cette phrase de l’opposant : « Nous ne pouvons pas aller aux élections dans ces conditions ».

Les deux journaux ont également abordé l’actualité de Sokodé. « Des tirs d’arme hier dans plusieurs quartiers à Sokodé », écrit Liberté.

« Les tirs ont notamment retenti dans le quartier Kouloundè et Kparatao, le village natal de Tikpi Atchadam, leader du Parti National Panafricain (PNP). Quelques éléments audio laissent entendre des crépitements de balles », précise le quotidien.

Le Correcteur s’est plutôt intéressé aux actes de vandalisme perpétrés aux sièges du parti PNP et UNIR dans la même ville. « Coïncidence interpellative : Encore un incendie provoqué pour légitimer l’état de siège à Sokodé ? » Se demande le confrère.

« Dans la nuit de mercredi 24 au jeudi 25 octobre 2018, le nouveau siège du Parti National Panafricain (PNP) logé dans l’immeuble Impérial en face du Stade Municipal de Sokodé a fait l’objet « d’une scène de vandalisme de la part des gens véreux sans foi ni loi » », affiche le bihebdomadaire dans ses colonnes. Le confrère qui informe que dans la même semaine, « dans la nuit de vendredi 26 au samedi 27 octobre, le siège du parti Union pour la République (UNIR) au quartier Didaouré à Sokodé » a été incendié. « Un incendie d’origine criminelle », selon le Secrétaire Exécutif Atcholi Aklesso.

Aussi les parutions ont-ils abordé la question du recensement électoral. A ce sujet Le Correcteur écrit : « Témoignage : L’enregistrement massif des mineurs dans la zone 2, une consigne des autorités. A Akébou « certains enfants pleuraient » ».

« Les inscriptions viennent de prendre fin dans la zone 1, la zone 2 a connu pas mal d’irrégularités. La pire de celles-ci, ce sont les inscriptions des mineurs des écoles primaires que rien ne saurait expliquer », écrit le confrère.

Pour le journal, « il est bien clair que Faure Gnassingbé et ses compagnons ont la peur bleue d’un fichier électoral crédible qui sonnerait irrémédiablement la fin du régime pluri-décennal d’un clan sur toute une nation fondée sur la fraude électorale permanente ».

« Le pouvoir RPT/UNIR et les élections : Chronique du gangstérisme électoral de 2015 à nos jour », écrit Liberté. Un article à lire sur deux (2) pages.

Dubitatif quant aux réserves de la C14 s’agissant de la crédibilité du recensement, Le Combat du peuple titre : « Législative 2018 : Le chien aboie, la caravane passe. La Coalition pose de faux-problèmes, la CENI clôture le recensement dans la zone 2 ».

Edem A.