« Processus électoral : La C14 n’entrera à la CENI qu’en cas de parité », titre le quotidien Liberté à sa Une, 48 heures après le passage en force des députés RPT-UNIR au parlement, s’agissant de la nomination des représentants de la C14 à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Au lieu de soumettre à l’Assemblée nationale, la liste de Coalition, conformément à la procédure de scrutin de liste plurinominale, le Président de l’Assemblée nationale a, dans un tohu-bohu général, proclamé quelques noms et clôturé la séance. Par conséquent la Coalition affirme que tant que l’ensemble des 8 représentants ne sont pas nommés, il n’est pas question que les 7 prêtent serment et siègent à la CENI », lit-on dans la déclaration liminaire de la C14 devant la presse ce mardi. Laquelle déclaration liminaire reprise par le journal.
Aussi le confrère n’a pas passé sous silence la disparition de Me François Joao Jeronimo Amorin.
« Disparition d’un héros de lutte indépendantiste du Togo : Me François Joao Jeronimo Amorin s’en est allé », lit-on dans les colonnes du quotidien Liberté.
Se rappelant des échecs enregistrées par l’opposition togolais de par le passé pour des intérêts partisans et personnel au détriment de l’intérêt général, mais surtout, surprise par l’union des divers partis au sein de la Coalition, Fraternité écrit : « La C14 : Une solidarité qui met tant l’adversaire en difficulté ».
Et le confrère de poursuivre : « Depuis quatorze (14) mois, se dénote une dynamique en branle, laquelle reste caractérisée par une méthode de lutte harmonisée autour d’un idéal, la solidarité. S’il est vrai que la Coalition des 14 formations politiques a connu des soubresauts, d’ailleurs inhérents à tout groupe d’humain, force est de constater qu’elle a réussi néanmoins à résister et à conserver sa solidarité agissante par la force de l’expérience et surtout de l’union sacrée retrouvée autour de ce regroupement de partis politiques ».
Autre sujet traité par le journal, le recensement électoral dans la Zone 2.
« Enrôlements nocturnes de mineurs, des fous… et autres : Quelle crédibilité pour le fichier électoral en vue ? », se demande le confrère.
Le journal qui semble ne pas oublier les « problèmes techniques », « la très faible mobilisation » entre autres constatés lors du recensement dans la Zone 1, écrit : « Dans la Zone 2, le bilan s’est révélé beaucoup plus corné, mais dans un nouveau registre. Ainsi dans plusieurs localités, les agents recenseurs « sous la pression des autorités locales » ont été obligés d’enrôler des mineurs, des fous, des mendiants, etc. Des enrôlements ont été faits en pleine nuit. Tout ceci en violation du code électoral ».
Pour sa part La Manchette est plutôt préoccupé par les scènes de violence, d’agression et des propos violents tenus çà et là, surtout par les fidèles au régime.
« Déconfiture totale de la nation/Togo : Qui pour éviter le crash ? » S’interroge le journal.
« Des crispations, des pressions et des répressions, des dénonciations aux appels du peuple à la résistance, jamais de mémoire d’homme un scrutin législatif au Togo n’a entrainé autant de passions, provoquer de vives réactions et nourrir des énergies convulsives qui pourraient engendrer le déluge », écrit le confrère dans ses colonnes.
Edem A.
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