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Crise politique : Kuakuvi Magloire propose un “Comité de suivi » à la place d’une Transition

Togo - Politique
Enseignant dans les universités publiques du Togo, président du Conseil épiscopal Justice et Paix, Professeur Marcel Magloire Kuakuvi, qui n'est présenter d'ailleurs, propose l’installation d’un « Comité de suivi » pour une sortie de crise au Togo, en lieu et place de la Transition que réclament la Coalition des 14 partis de l’opposition et des organisations de la société civile.
La Transition que proposent la Coalition et les forces vives de la nation se chargera de faire les réformes, mettre en place des institutions fortes et organiser des élections transparentes, crédibles et acceptées par tous. Mais pour Prof Magloire Kuakuvi, on n’a pas besoin d'aller jusqu'à une transition. Il faut plutôt un « Comité de suivi ».

Ce comité, a-t-il indiqué, doit suivre le cahier de charge des recommandations des chefs d’Etat de la CEDEAO. Il permettra au Togo d’organiser des élections non contestées. « Au lieu d’avoir des observateurs touristes, je suggère que le président des CENI de Guinée et du Ghana se joignent au président de la CENI du Togo pour observer les élections. On peut leur donner le nom qu’on veut », a-t-il proposé.

Les deux Facilitateurs de la crise togolaise pourraient aider le Togo en envoyant, en outre, deux informaticiens de leur pays, afin de suivre le processus à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’opposition togolaise, les experts du Ghana et de la Guinée et les informaticiens suivront de bout en bout les opérations le jour de vote.

« Dans chaque bureau de vote, il faut qu’il y ait un représentant du parti au pouvoir et de l’opposition togolaise, un représentant ghanéen et un représentant guinéen. Je préfère cela aux casques bleus ou autre chose. Ces gens seront dans les bureaux de vote du début à la fin », a-t-il souligné.

Visiblement, les propositions ne manquent pas pour une sortie de crise au Togo. Dans tous les cas, que ce soient les acteurs politiques ou le peuple togolais, chacun attend le 31 juillet pour découvrir la feuille de route de la CEDEAO lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernements qui se tient à Lomé.


I.K