Ceux qui ont l’obligation de travailler pour le bien de notre patrie, parce qu’ils sont en position de responsabilité, ils sont nommés ministres, préfets, ils sont à la tête des directions des sociétés d’Etat ainsi de suite ne travaillent pas.
Quand le peuple gémit, quand le peuple avili, humilié, langui et revendique des choses soutenu par des leaders de l’opposition et marche, alors eux aussi ils organisent des marches pour dire qu’ils soutiennent le Chef de l’Etat. Quel délire ? Quel cynisme ? Pourquoi ils peuvent croire que c’est comme ça qu’on conduit une nation ? Et que c’est ça leur responsabilité? C’est ça le cynisme, la perversité qui est inacceptable.
Parce que ses individus-là qui sont au poste de responsabilité, ministres préfets et autres. Ils nous empêchent nous de travailler, d’aider notre pays, d’apporter des projets et de les faire réaliser. Par cynisme, par perversité, ils nous nuisent. C’est ça leur politique. Nuire à l’autre pour prospérer à l’ombre de leur misère et de leur malheur. Quels sont ses hommes. Nous somme dans le 21esiècle et les africains qui se disent des élites, des intellectuels n’ont pas encore compris que c’est par le travail, le travail de tous qu’on arrive à construire une nation.
Et qu’une nation qui n’a pas encore une base économique et sociale solide n’a pas le droit de se diviser en partisan, de s’affronter et d’empêcher tout une catégorie de contribuer au développement de leur pays. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Nous sommes pratiquement 8 million sinon plus et notre fonction publique ne compte que 51500 personnes. Et on veut encore diminuer leur nombre et on leur paye des salaires de misère et on veut qu’ils acceptent cela et qu’ils applaudissent à la gouvernance du pays.
Quand ils revendiquent alors ils sont considérés comme des étrangers, des apatrides. Quand les enseignants qui doivent être bien traités parce qu’ils sont combien ? Pour des millions d’élèves, d’étudiants, d’écoliers, quand ils revendiquent on les méprise, on les tourne en bourrique, on fait du dilatoire et on essaye de les rabaisser. Ah !!! Quand ceux qui sont dans la santé publique, ils n’ont pas d’équipement, ils n’ont pas de moyen, ils ne pas bien payés. Quand ils revendiquent, non ils n’ont pas le droit.
Voilà la gouvernance de notre pays. Quelle misère, quelle tristesse ? On détruit l’éducation nationale. On détruit la santé. On a détruit l’agriculture en important, quelques individus proche du pouvoir importer des engrais frelatés, empoisonné ce que nous mangeons dans le pays.
Notre pays est descendu très bas, c’est un scandale absolu. J’en éprouve une douleur terrible et quand je parle, quand je propose on dit aux togolais qu’il est utopiste.
Voilà on essaye de rabaisser les propositions de Nicolas Lawson mais un an, deux ans, cinq ans plus tard on sort ses propositions pour dire qu’on fait du mandat social.
Mais quel cynisme ? Mes chères compatriotes. Quand on a supprimé les allocations à la retraite que j’avais contribuées à mettre en place pour soulager les gens qui vont à la retraite après avoir servi l’Etat et leurs concitoyens pendant des décennies et permettre qu’ils aillent en retraite tranquillement.
Non on supprime cela et on dit qu’on fait du mandat social. Quel cynisme ? Quelle perversité ? Savent-ils ce qu’on appelle mandat social ? Y a-t-il dans ce pays des assistantes sociales dans les mairies et autres ? Non, rien. Ils ont même détruit ce qu’il y avait dans ce pays. Service d’hygiène, service de voirie, ils ont tout détruit et pourtant ils ont endetté le pays. Ils ont permis à des prédateurs étrangers, des carnivores qui sont venus prendre des centaines de milliards pour faire un troisième quai minable, misérable à peine à cent milliards en emportant trois cent milliards (300 milliards).
Regardez cet aéroport, ils l’ont estimé à plus de cent milliard et plus et pourtant ils n’ont investi là-bas qu’à peine 35 milliards. Voyez-vous ? Mes chères compatriotes ; Nos hôtels, Sarakawa ils ont viré Accor et ils sont là, ils l’utilisent eux-mêmes.
Ils ont viré Radisson Blu après avoir investie Quarante milliard (40 milliards) dans la réhabilitation de cet hôtel. Et ils sont là, ils s’en approprient eux, Ils ont pris vingt-six milliard pour financer une route Lomé-Anfoin et Vogan ils ont dilapidé cette somme alors qu’avec 26 milliards on aurait pu faire 26 000 millionnaires de femmes.
On aurait pu donner un crédit à 26 000 de femmes sur toute l’étendue du territoire pour en faire des millionnaires, pour créer de la richesse. Au contraire ils leurs donnent trente mille (30 000), vingt-cinq mille (25 000) et ils appellent ça FNFI.
Quel désastre ? Mes chères compatriotes. C’est ça la gouvernance ? Mais non !!! Ce n’est pas ça la gouvernance.
Partout notre pays se détruit, tout se détruit. Dans la mer, notre petite côte de 50 km qui devrait être un bijou jusqu’à Aného, ils lavent les déchets du phosphate dans la mère et ils emportent l’argent à l’extérieur.
Ils payent mal les travailleurs. Pourquoi est-ce que les gens croient que c’est humain ça ? C’est inhumain, c’est scandaleux alors quand on se révolte, on est opposant. Et ce qui m’écœure, c’est que les gens veulent que je sois opposant.
Et le pouvoir dit que je suis opposant et ceux qui sont contre moi parce que je les dénonce aussi disent que je ne suis pas opposant. Opposant pourquoi faire ? Je suis un patriote, j’aime mon pays. J’ai des projets, j’ai une vision. Je veux redresser ce pays. Parce que ceux qui nous ont devancés, nous ont laissé une mission. C’est à dire faire du Togo l’Or de l’humanité. Et c’était prescrit, c’est prescrit. Notre devise c’est quoi ? Travail, liberté, patrie.
Le travail, non. Des millions de togolais n’ont pas de travail et on leurs dis d’aller créer eux même leurs entreprises et tout. Mais quel délire ? Comment ils vont créer leurs entreprises quand on ne donne pas du crédit ? Quand l’argent ne circule pas ? Comment peut-on créer son entreprise ?
Pour que, eux, ils prennent les impôts et les dilapident avec leurs amis étrangers et autres ? Mais quel est ce désastre ? C’est une tragédie. La gouvernance du pays c’est ce que je dénonce moi. Qu’importe qui soit là. Si le Togo marche nous allons soutenir, c’est ça la réalité. Mais le Togo ne marche pas, le Togo est détruit. Les togolais sont détruits. Maintenant c’est revenu on chante les louanges du Chef de l’Etat selon sa politique, selon ceci… pour garder sa place. Et dans le même temps, Ah oui on détruit notre jeunesse.
On nous parle d’une université mieux placée, 87e et tout. J’y vais souvent je vois ce qui se passe là-bas. Quand vous dites que le plat est à 500 francs et que la boisson n’est pas comprise là dedans. Ça fait donc 1000 F par jour, 30 000f par mois et vous donner à peine les secours 15 000f, vous pouvez aller manger là-bas ? Non.
Ce réfectoire-là est vide presque tout le temps. Du n’importe quoi. Qu’est-ce que. Des gens qui se disent des intellectuels, ils font leur propre propagande presque. Ah oui c’est eux qui travaillent et ils détruisent notre pays. Ils ont endetté ce pays à hauteur de 1860 milliard en moins de 10 ans. Est-ce possible ça? On avait réduit la dette à 20%, ils ont porté ça à plus 85% en un temps record. Et les réalisations dans le pays sont misérables, minables par ce qu’ils ont construit quelques routes qui sont souvent inondées quand il pleut. Mis bout à bout qui ne valent même pas 50 milliard. Oui voilà c’est ça leur orgueil. Mais dans les mêmes temps les salaires sont misérables dans le pays. Les gens ont faim. Dans les villages, la misère. Quand vous allez à Afagnan, quand vous aller à Guerinkouka, Bodjé, à Kara etc. vous voyez la misère. Nos rues sont sales à l’intérieur du pays, dégradées. La condition humaine est misérable. C’est ça la réalité. Et ils nous humilient en disant à qui ils veulent la paix.
Comment peut-on avoir la paix dans un pays ou les injustices sociales sont aussi développées. Comment peut-on avoir la paix dans un pays ou la misère règne partout ?
Non ce n’est pas possible. C’est ça la réalité. Alors je demande à mes frères compatriotes. Ce n’est pas une affaires de constitution de 1992 ni de vote de la diaspora.
C’est une affaire que la gouvernance est misérable, est corrompue.
Et avec une telle gouvernance, ça ne peut pas continuer. Ça doit dégager qu'importe la constitution, qu'importe le vote de la diaspora et tout. Mais ici déjà nous sommes là. Moi J'ai été 3(trois) fois candidat à la présidence de la république, je m'étais retiré en 2005 avant peu venant qu'il irait de la fraude, des violences et des morts.
Quelle élection, au moment où les togolais gémissent, languissent dans la misère et tout. Il y'a des individus véreux, sans scrupules, sans conscience qui utilisent l'argent des impôts et de l'Etat pour préparer encore de la fraude. Et voilà la réalité Togolaise.
C’est pour ça que je suis contre ce qui se fait. C'est pour ça que je ne peux pas me mettre dans un camp contre un autre. Parce que demain on aura besoin de tout le monde ensemble pour construire notre pays, pour bâtir l'or de l'humanité. C’est par le travail qu'on construit une nation dans la liberté. Alors pourquoi on ne veut pas que j'ai un autre jugement que les autres? Oui c'est dans notre devise: Travail Liberté Patrie. J'aime le Togo, j'aime le Togo par-dessus tout, c'est pour ça que je suis là. Sinon qu'est-ce que je fais dans ce pays de merde où les gens mentent.
Les gens n'ont pas de savoir vivre, les gens n'ont pas de conscience ni de morale. Ils mentent matin, midi et soir. Ils volent, ils trichent, ils ne sont jamais sincères.
C’est ça la réalité. Alors on est mal dans ce pays. Alors on veut que Lawson Nicolas, Ah oui, soit gentleman comme tout le monde et tout. Quand est-ce qu’on n’a jamais accepté les injustices comme ça? Où est-ce que nous allons avec cela? Pourquoi veut-on que je sois comme les autres ? J'ai de la colère en moi.
Beaucoup de colère, et c'est ça qui explose de temps en temps. Parce que je n'accepte pas ce qui se fait là. Je veux que les jeunes gens de ce pays qui sont l'avenir de ce pays puissent travailler, puissent être instruits dans de bonnes conditions, qu'ils puissent être soignés dans les meilleurs hôpitaux. Nous pouvons faire Ça. Nous avons de l'intelligence, nous avons la capacité de travailler. Nous avions été entrainé à la discipline et tout. Donc nous avions les bases pour construire une grande nation. Mais aujourd'hui, tout ça là c'est dégradé. Partout, c'est l'oisiveté, partout, c'est de la délinquance et il n'y a rien au sommet de l'État pour permettre d'espérer un avenir meilleur dans ce pays. C’est pour ça que les togolais veulent le changement.
Ils sentent ça, même ceux qui ne le disent pas, ceux qui ne l'expriment pas, ceux qui ne marchent pas. Ils sentent ça, ils savent ça. Que tout va mal dans ce pays. Le pays est dans un désordre total. Il n'y a pas d'écart. C'est la délinquance au sommet. Vous allez voir des ministres pour leur dire que vous voulez faire ça et tout, mais parce que vous n'êtes pas d'UNIR, parce que le chef de l'État ne vous aime pas, vous n'avez pas le droit de travailler pour votre pays.
Qu'est-ce que c’est que ce pays-là? Et c'est ça que nous allons accepter? C’est la faiblesse ou quoi? Ça serait une faiblesse d'accepter cela.
Nous ne pouvons pas être vivant et accepter que des choses comme ça se passent dans notre pays et que demain on dise que, Ah oui pourtant il était là. Au début qu'est-ce qu'on a fait ? On a doté ce pays des éléments des principes de base.
J’ai contribué j’ai été au centre, J’ai été un acteur pour développer la liberté de la presse. La liberté d’association la liberté de former des parties politiques. J’ai mis en place la HAAC. J’ai contribué à faire le statut particulier des militaires. J’ai contribué à faire en sorte qu’il y ait l’allocation du départ à la retraite. J’aurai pu faire si la transition n’avait pas trahi le pays.
J’ai été obligé de démissionner et de partir. J’ai mis en place le conseil économique et social et plein d’autres choses.
Mais voilà aujourd’hui, on m’empêche de travailler au Togo, on m’empêche de vivre normalement. On essaye même de me détruire. De détruire tout ce que j’ai fait, de m’avilir, aller même m’attaquer à l’étranger pour me salir.
Et c’est ça qui fait plaisir. Pourquoi l’africain aime s’attaquer à son prochain, de le détruire pour que sa réussite frauduleuse, criminelle puisse être célébrée. C’est quoi ça ?
En Afrique, quand on veut un petit truc, on fait un petit puits, les gens dansent alors que c’est une obligation qu’ont les populations. Nous avons une obligation en tant que responsables de donner dans nos villages des écoles, des hôpitaux, de l’électricité à chacun, de l’eau potable. Il ne faut pas que les gens aillent faire leurs besoins à la plage.
C’est quoi ça jeter leurs ordures à la plage. C’est quoi ce pays-là ? Alors quand Donald Trump dit des pays de merde, Ah ils se lèvent pour dire il a insulté les africains car il a dit pays de merde. Non, c’est une réalité. Quand vous passez le long de nos plages, vous sentez la puanteur qui vous dévaste les poumons. Voilà la réalité. Ce ne sont pas des trucs de merde là-bas ?
Lomé la capitale que Houphouët Boigny appelait Lomé la belle. Ah non on a fermé la lagune, on en fait un dépotoir d’ordure pour des garages pour des camions. Et quand vous passer là, vous aller à Amoutiévé en allant vers Tokoin, ça puait alors on a fait un mur pour protéger que les gens ne voient pas ce tas d’ordure. C’est quoi ça ? Nous sommes au 21e siècle nous ne sommes pas des sauvages quand même. C’est ça la gouvernance. C’est cette gouvernance mortifère, délictueuse, criminelle, corrompue que nous dénonçons et qu’il faut changer. Il faut absolument Changer cela. Et des gens veulent soutenir ça à cause de leurs petits intérêts mesquins. Des fraudeurs parce qu’ils ont volé à la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante). Ils ont été nommés ministres alors ils veulent que ça continue parce qu’ils ont volé à la CENI et tout. Ils veulent continuer à profiter de ça. A s’enrichir et à laisser leurs frères dans la détresse. Non ça doit changer. L’éternel tout puissant est en train de voir ça. Il prendra le décret. Il va mettre un terme à cela. Aucun dialogue ne peut changer cela. Il faut changer cette gouvernance la dans le pays. On leur dit que la misère est trop grande. On leur dit que sur le plan sociale gens sont malheureux, angoissé, effondré. Les gens meurent tout le temps et ça ne leur dit rien du tout.
Ils se prétendent des dirigeants et ils nous parlent de paix. La paix des fraudeurs, la paix des voleurs, la paix des criminels. C’est ça qu'ils veulent au Togo?
Non nous ne voulons pas de cette paix-là. Nous voulons vivre libre, entreprenant, aider notre pays, construire cette belle nation que les gens voulaient en disant l'or de l’humanité.
C’est ça que nous on propose au niveau du PRR. Alors que Dieu tout puissant qui est le maître absolu et de toit, qu'il change cela. Qu'il nous aide à changer cela. Et qu'il vous inspire, mes chers frères et sœurs pour que vous puissiez voir là où se trouve la réalité, la vérité. Non, nous ne voulons plus de messie qui peut détruire. Non, nous ne voulons pas détruire, nous voulons construire. C’est pour ça qu’à mon niveau, je ne marche pas, parce que je veux construire. Et nous pouvons construire notre nation, soyons ensemble pour construire la nation. Je ne suis l'ennemi de personne, mais si je ne suis pas d'accord, je vais dire. Pourquoi on n'aime pas la vérité au Togo? Pourquoi quand quelqu'un dit la vérité, on dit qu'il insulte. Oui pourquoi je ne suis pas d'accord avec toi et tu ne m'aimes pas? Est-ce que je suis obligé d'être d'accord avec toi ? J'ai ma liberté. Je l'ai souvent dit, quand il y’a une thèse, il y’a une antithèse et il faut qu'il y ait une synthèse.
Mon rôle est de continuer à cette synthèse réconciliatrice. Pour faire en sorte que l'unité de la nation Togolaise soit garantie et que nous soignons ensemble, du sud jusqu'au nord, de l'est à l'ouest pour travailler, construire cette nation. C’est par le travail dans l'ardeur, avec abnégation que nous pouvons construire cette nation. Les Togolais attendent cela. Les Togolais veulent travailler, et vivre heureux. Voilà ce qu'il faut pour les togolais et pour le Togo. Alors mes chers c’est moi Nicolas Lawson, je vous dis que nous devons prier, nous devons faire en sorte que Dieu tout puissant écoute les souffrances, écoute les languissements de nos cœurs et tout pour nous aider à pouvoir construire cette nation.
Que Dieu soit remercié, je lui rends grâce.
Fait à Lomé le 1er Mars 2018.
Nicolas Lawson. Merci.
|
