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Diversité de sujets à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à l’accord de pêche Maroc-UE, l'action des partis, la production des lois, les mesures gouvernementales en faveur de la population de Jerada et l’énergie solaire.
+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que plusieurs voix européennes s’élèvent pour dénoncer le «harcèlement juridique» dirigé contre les accords entre l’UE et d’autres pays, notamment celui visant l’accord de pêche avec le Maroc.

Les voix de la raison se manifestent pour dénoncer les conclusions du Procureur près la Cour de justice de l’Union européenne quant à l’accord de pêche avec le Maroc, sachant que cette Cour doit se prononcer le 27 de ce mois.

Le journal, qui s'appuie sur l'avis des professionnels, experts et hommes de loi européens, affirme ainsi que la dérive dudit procureur risque de mettre en péril les intérêts et de l’UE et du Maroc. Les experts européens appellent d'ailleurs à protéger des lectures politiciennes étriquées les engagements de l’Union européenne auprès de ses partenaires.

Plus concrètement, souligne la publication, l’une des réponses hautement symboliques est venue des professionnels européens et marocains, samedi dernier, lors d’un conclave qu’ils ont tenu dans la ville de Dakhla.

Lors de cette réunion, à laquelle ont assisté des représentants espagnols, français, néerlandais, allemands, polonais et lituaniens, il a été décidé de la création du Comité mixte maroco-européen des professionnels de la pêche maritime. Un communiqué de ce nouveau comité souligne les effets néfastes de toute éventuelle décision négative de la Cour européenne.

Les professionnels de la pêche des deux bords ont d'ailleurs effectué des visites de terrain, à Dakhla, pour constater que le secteur de la pêche contribuait largement à l’essor de la région et à un développement socio-économique bénéficiant d’abord aux populations du Sahara marocain.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur l’action des partis. Le quotidien souligne l’impératif pour ces derniers de « maintenir les voies de communication constamment ouvertes avec le citoyen lambda et pas exclusivement avec les électeurs potentiels ».

Il les appelle à « une présence quasi quotidienne sur le terrain, un échange avec toutes les catégories et les classes, une écoute, de la réflexion et des propositions concrètes et réalistes pour résoudre les problèmes de tous les jours ».

+L’Economiste+ s'arrête sur la production des lois. Pour le journal, une révolution discrète est en marche dans les procédures de production législative : l’obligation d’étude d’impact systématisée à la quasi-totalité des projets de loi.

La publication constate que cette étude d’impact permettra de remédier à une « inflation législative », qui n’est pas « un gage d’efficacité de la gouvernance publique ».

La cadence de production des lois est influencée tant par les agendas politiques que par la pression de l’opinion publique dans un exercice où le « faire vite» prend le dessus sur le « faire bien », ce qui donne lieu à la « dérive de textes à tiroirs » avec des rattrapages législatives de dernière minute et au « fiasco de certaines intentions législatives, ambitieuses sur le papier, mais irréalistes », dénonce-t-il, mettant en garde contre le fait que l’entité productrice de la loi soit elle-même chargée de sa propre étude d’impact.

+Al Alam+ commente les mesures prises par le gouvernement en faveur de Jerada. Le journal arabophone estime que ces meures, « prises à la hâte, ne sont ni suffisantes ni en mesure de relever les défis auxquels est confrontée la population de Jerada », soulignant la nécessité de concevoir « une stratégie volontariste, consistante, qui soit accompagnée de mesures parallèles et de projets novateurs », permettant à cette population de faire face aux problématiques posées, notamment concernant le chômage et les inégalités sociales.

+L’Economiste+ rapporte que me directeur général de l’Agence marocaine xde l’énergie solaire (Masen), Mustapha Bakkoury, a fait le point sur l’état d’avancement de la stratégie nationale des Énergies renouvelables et des projets qui leur permettront d’atteindre 42% dans le mix énergétique.

«Les 42% seront non seulement atteints mais dépassés», a déclaré Mustapha Bakkoury.

Le journal fait le point sur les différents projets, en mettant en avant l'événement que constitue le lancement de Noor PV II. Ce programme vise à mettre en place quelque 800 MW d’énergie solaire photovoltaïque. «Il englobera l’extension des centrales solaires de Laayoune et Boujdour, en y ajoutant quatre nouveaux sites en cours d’identification», rapporte le journal. 2018 connaîtra également le lancement de Noor Tafilalet, d’une capacité de 120 MW.

L’énergie éolienne n’est pas en reste, ajoute le quotidien, 200 MW de capacité additionnelle étant prévue en 2018, grâce aux projets des parcs de Midelt et de Taza. Boujdour aura aussi son parc éolien. Le site de Koudia El Beida, déjà en place depuis quelques années, fera l’objet d’un projet de Repowering qui donnera une nouvelle vie à la plateforme. Pour ce qui est des projets déjà entamés, Mustapha Bakkoury a révélé le calendrier des livraisons. Noor II sera mise en service fin mars, pour une mise en exploitation fin avril. Pour sa part, Noor III sera opérationnelle dès l’automne prochain. De même, la centrale photovoltaïque Noor IV est en cours. Sa livraison est programmée pour juin prochain.

Au registre sportif, +Al Massae+ croit savoir que le sélectionneur marocain, Hervé Renard, annoncera à la mi-mars la liste des joueurs qui seront convoqués pour les deux matchs amicaux que disputeront les Lions de l’Atlas.

Il s’agit notamment des confrontations contre la Serbie et l’Ouzbékistan entre le 23 et le 27 mars, pour lesquelles trois joueurs s’additionneront à la liste puisque le nouveau règlement de la FIFA autorise les sélections à avoir 35 joueurs dans la liste préliminaire au lieu de 30 lors des éditions précédentes de la Coupe du monde.