Le Prof Alioune Tine relance les dossiers Kpatcha Gnassingbé et Pascal Bodjona
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Togo
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Politique
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Le défenseur des droits de l’Homme, Prof Alioune Tine, était à Lomé dans le cadre du suivi de l’Examen périodique Universel (EPU). Il a répondu à certaines questions du confrère Liberté.
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Dans cette interview accordée à ce quotidien privé, Alioune Tine a abordé toutes les questions liées aux droits de l’Homme en Afrique et au Togo. Dans l’ensemble, il peint un tableau noir.
Il estime que le Togo est « un pays où l’on a connu une dictature assez dure, assez violente, où on a connu des violations graves des droits humains, où les gens ne pouvaient pas s’exprimer, où les gens étaient obligés de s’exiler ». Mais aujourd’hui, tempère-t-il, « il y a eu des progrès réels qui ont été accomplis. Il faut le reconnaître ».
En dépit de ce résultat satisfaisant, il pointe du doigt les dossiers Kpatcha Gnassingbé et Pascal Bodjona.
« C’est vrai qu’il y a le cas Kpatcha Gnassingbé par exemple. Je pense qu’il y a eu des recommandations du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire et même des recommandations de la Cour de Justice de la CEDEAO. Il faut les respecter. Je pense qu’il faut également citer l’affaire Bodjona et vraiment en finir avec », conseille le défenseur des droits humains aux autorités togolaises.
Il ajoute même que « c’est en réglant de façon juste, raisonnable les dossiers que les gens peuvent s’engager dans la réconciliation nationale en toute sincérité ».
A.H.
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