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Politique, migration et bilan de la COP22 au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi s’intéressent à divers sujets notamment les négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement, l’aide humanitaire envoyée par le Maroc au profit des Subsahariens dans le nord du Niger, la politique migratoire du Royaume et la problématique de la réforme de l’école publique marocaine et les enjeux du bilan de la COP22.


L’hebdomadaire +La Nouvelle Tribune+, qui commente les tractations pour la formation du nouveau gouvernement, indique que plus de deux mois écoulés n’ont pas permis à Benkirane de réunir autour de lui une majorité parlementaire à même d’assurer la pérennité d’une coalition gouvernementale.

La publication relève qu’au lendemain de la victoire du PJD aux élections législatives, très rares étaient ceux qui avaient mis en doute, clairement, la capacité du PJD d’agréger autour de lui "des forces politiques suffisamment puissantes" pour construire une majorité stable et solide.

Selon lui, Benkirane a trois options devant lui: la première est de réunir le PPS, l’Istiqlal et peut être l’USFP pour constituer un gouvernement tout juste capable de satisfaire les ego des leaders de ces formations, mais certainement pas les aspirations du peuple. La seconde serait de constituer un gouvernement homogène, soudé discipliné et compétent, mais dans cette éventualité, le PI ne serait pas de l’aventure au nom de l’homogénéité et du principe de la reconduction de l’équipe précédente. Enfin, la dernière option c’est celle de renoncer, et ce serait une nouvelle page qui s’ouvrirait dans la pratique politique et institutionnelle marocaine, si Benkirane reconnaissait son échec.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde l’aide humanitaire d’urgence envoyée par le Maroc au profit des migrants subsahariens expulsés par Alger vers le Nord du Niger. Le journal indique que l’Algérie n’a pas admis que Rabat achemine des produits alimentaires, des couvertures et des tentes aux migrants qu’elle avait inexorablement refoulés, alors qu’en s’expatriant en fuyant les guerres et des conditions de vie très dures, ils avaient décidé de chercher de nouvelles perspectives en Algérie.

L’Algérie, qui a des antécédents dans le renvoi massif et forcé des personnes établies sur son territoire, a ainsi violé la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants à laquelle elle est Partie, relève-t-il, estimant que l’assertion d’Alger, qui a qualifié cette aide humanitaire de provocation à son égard, est insignifiante.

+Le Reporter+ revient sur l’expulsion par Alger des migrants subsahariens de son territoire. Ces expulsions brutales de migrants de l'Afrique de l'Ouest et de ceux de certains pays en particulier, connus pour leurs liens d'amitié avec le Maroc, s'inscrivent dans le cadre de la réaction du pouvoir d'Alger au nouveau déploiement du Maroc dans le continent, selon les observateurs qui suivent de près les affaires algériennes, indique l’hebdomadaire.

"Ce sont à la fois des mesures de représailles et des mises en garde", ajoute-t-il, estimant que le succès de la politique africaine du Maroc, les dizaines d'accords signés avec des pays africains et les projets gigantesques proposés et lancés par le Maroc dans un esprit gagnant-gagnant "dérangent à Alger".

+Rissalate Al Oumma+ s’intéresse au lancement de la deuxième phase d’intégration des personnes en situation irrégulière.

Le quotidien estime que l’action de cette deuxième phase va être centrée sur le réinvestissement du succès que la première étape avait remporté et se déroulera selon les mêmes conditions que la première phase, qui avait concerné environ vingt-cinq mille personnes.

Cette nouvelle démarche démontre que le Maroc continue sa politique et son modèle d’intégration des migrants, note-t-il.

L’adoption de cette politique devait par ailleurs susciter l’intérêt et la reconnaissance des différentes parties internationales et régionales, tel que manifesté par les déclarations des dirigeants africains qui, lors de la tournée royale au sein de certaines capitales africaines, ont remercié SM le Roi pour la politique marocaine conduite en matière de migration, et qui repose sur l’approche de l’intégration économique et sociale, ainsi que sur l’approche humanitaire et le respect de la dignité du migrants.

+Bayane Al Yaoum+ revient sur les implications d’une éventuelle suppression de la gratuité scolaire. Le journal estime que le financement de l’éducation représente certes un problème, mais ne constitue en aucune manière la solution magique pour rehausser la qualité de l’enseignement et sauver les élèves marocains de la catastrophe, faisant remarquer que la crise du système de l’éducation et de la formation trouve son origine notamment dans les programmes et les curricula, l’état des établissements scolaires et les conditions de travail des membres du corps enseignant.

Il appelle à réformer l’école dans sa globalité, à faire preuve de clairvoyance et à planifier en tenant compte du contexte économique et social marocain et non en se soumettant aux conditions imposées par des lobbies qui ne cherchent que leurs intérêts particuliers.

+La Vie Eco+ évoque les enjeux de la présentation d’un bilan chiffré de la COP 22, en ce qui concerne l'aspect logistique.

"Faire un débriefing public après la COP, dresser l'inventaire de ce qui a bien fonctionné mais aussi les ratages, en plus de procéder de la logique de bonne gouvernance, serait un exercice fort instructif pour tout le monde, que ce soit les opérateurs touristiques, les entreprises qui ont contribué à l'organisation ou encore ceux qui sont en charge d'élaborer les stratégies touristiques du pays", relève l’hebdomadaire.

"Car la COP22, en réalité, n'est qu'un petit exemple parmi tant d'autres de ce que pourraient gagner des villes marocaines comme Marrakech, Casablanca, Rabat, Agadir ou Tanger en abritant des conférences, forums et autres événements d'envergure mondiale", écrit -il.