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Omar Agbangba présente ses excuses aux « Promocivois »

Togo - Societe
On en sait un peu plus sur la Promotion du civisme au Togo (PROMOCIV), un projet qui a permis de recruter 160 jeunes Togolais de niveau minimum maîtrise pour donner dans les universités, une formation civique en prévention routière aux étudiants mais qui à terme, se révèle comme une arnaque.
Omar Agbangba, le Directeur général de l’Agence nationale du volontariat au Togo, l’une des deux (2) structures gouvernementales d’accompagnement de la jeunesse togolaise, à travers laquelle 54 jeunes ont été recrutés au titre de la deuxième vague de 120 éléments de PROMOCIV, a présenté ce vendredi dans l’émission « Club de la presse » de la radio Kanal FM ses excuses aux « Promocivois » qui ont fait les frais de cette arnaque.

« C’est dommage, nous regrettons vraiment cette situation. Monsieur Saturnin Kokou Zomblewou a abusé de tout le monde », a-t-il indiqué tout en faisant confiance à tous les moyens de communication, de sécurité et de renseignement pour mettre la main sur le concerné. « Il ne peut pas se terrer éternellement, il répondra de ses actes », s’est-il rassuré.

Le premier responsable de l’ANVT n’a pas manqué de relater les faits qui ont conduit l’ANVT et l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), à croire à ce projet.

« Nous avons été saisis par courrier en date du 27 juin dernier du projet PROMOCIV, d’un professeur d’université, grade CAMES, suivi des autorisations des ministères de l’Enseignement supérieur et de la recherche, des Transports et de la Communication avec une coupure de presse en présence de certaines autorités », a-t-il déclaré.

Selon lui, les ministres ont cru « de bonne foi » à ce projet qui pour la première fois au Togo, met l’accent sur l’enseignement de la formation civique et de la prévention routière dans les universités du Togo. « C’est trop sévère d’accuser ceux qui ont donné cette autorisation parce qu’ils sont dans leur rôle de donner des services de qualité aux populations », a-t-il relevé.

Pour sa part, l’ANVT, même après l’analyse des risques possibles de ce projet qui, selon M. Agbangba, ne s’inscrit pas dans le schéma normal de mobilisation des volontaires, n’a pas vu l’arnaque venir. « Quand nous avons analysé, nous avons partagé l’information dans notre base», a-t-il annoncé.

Des précautions ont été certes prises, selon lui, quand les choses ne se déroulaient plus normalement, mais l’erreur aura déjà été commise lorsque tout le monde a cru que le projet était « honnête sincère et pertinent ».

Telli K.