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Grogne au consulat du Congo Brazaville à Lomé : Une affaire d’enveloppe qui fâche !

Togo - Societe
Les unités de la police nationale dépêchées sur les lieux ce dimanche, auraient aidé à maîtriser les étudiants congolais à Lomé, très remontés contre leur chancelière. Et pour cause, cette dernière tenterait de garder par devers elle une généreuse enveloppe du président Dénis Sassou Nguesso de passage à Lomé les 14 et 15 octobre derniers dans le cadre de la conférence extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union Africaine sur la sûreté et la Sécurité maritimes et le développement en Afrique.
Nous avons reçu notre président vendredi, et il est rentré à 9 heures le dimanche. Il y a eu une réception… il y a eu une enveloppe laissée. Et vous-même vous savez ce que l’argent suscite ; la population s’est soulevée », raconte de façon controversée le représentant de la communauté congolaise au micro de nos confrères de "La gazette du Togo".

L’homme atteste qu’il y a eu une enveloppe laissée par Dénis Sassou N'Guesso, mais que l’argent devrait suivre un protocole et passer par le consulat avant d’atterrir dans les mains des jeunes congolais à Lomé. Ces derniers ne décolèrent pas.

Ils s’insurgeaient du fait que la chancelière désormais en possession de l’argent, s’était retranchée dans un mutisme absolu, laissant libre cours à deux types de supputations : celles soutenant qu’il y a bien eu une somme allouée par le généreux président Sassou Nguesso et celle arguant que l’homme s’était envolé sans un sous à ses enfants abandonnés à Lomé.

« Un président d’un pays qui sait que les enfants souffrent dans un autre pays laisse toujours une enveloppe », décriait un aîné sous les applaudissements des manifestants selon qui, les étudiants congolais à Lomé souffriraient de trois mois d’arriérés dans le paiement de leurs bourses.

Le plus sidérant pour ces jeunes, c’est que la chancelière maintient un silence sur le sujet. Elle ne serait pas dans son premier épisode. « En 2012, nous avons dû casser le consulat ici pour les mêmes histoires », criaient certains jeunes dans le groupe.

Le virus de l’argent, et les autorités minoritaires s’accaparant des bien du peuple… une peste qui a le vent en poupe partout en Afrique, visiblement.

A.L