Universitaires, acteurs politiques, travailleurs de mines, paysans, syndicalistes, religieux, citoyens, membres d’organisations non gouvernementales, etc. sont réunis, depuis ce matin, autour du thème : "Justice et équité sociales, regards croisés des acteurs ".
Au cours de ces deux jours de travaux, auront lieu des conférences autour des sous-thèmes, notamment les richesses nationales et misères quotidiennes, le secteur minier au Togo, réalités sociales et environnementales, le monde paysan, quel réalité aujourd'hui ?, religion et engagement social, quelle dynamique pour l’engagement social au Togo ?
Après le mot de bienvenue du Président du comité d’organisation, lors de la cérémonie de lancement, les invités ont eu droit à une visite des stands d’expositions où sont retracés des moments douloureux de la vie des Togolais.
Dans les stands, on peut revivre des images des atrocités des événements de 2005. Par ailleurs, on y voit également des togolais qui ont perdu leurs membres (inférieur ou supérieur) dans les mines. Sans oublier des films et témoignages des habitants de différents quartiers de Lomé, du littoral, des présentations de produits contrefaits, des luttes syndicales, etc.
Les discussions seront clôturées demain par la formulation des recommandations.
« C’est une richesse thématique, avec des stands d’expositions, des conférences-débats où le public aura vraiment la possibilité d’interagir, de faire des propositions, des témoignages. On va également suivre des témoignages sur ce qui se passe dans nos communautés, nous allons également parlé des problèmes que vivent les femmes des marchés après les sinistres. Au sortir de toutes ces discussions, nous espérons pouvoir élaborer un recueil de recommandations et les adresser à qui de droit », a expliqué Professeur David Dossey, Président du Comité d’organisation des Universités sociales du Togo.
Selon les acteurs de la société civile, les universités sociales ont pour but essentiellement de donner aux citoyens des occasions pour s’exprimer, d’avoir un débat public, de contribuer à l’émergence d’une opinion et faire du citoyen un acteur de développement durable, c’est-à-dire faire des citoyens passifs des citoyens actifs. Après cela, il faut mener une lutte commune pour des résultats.
Magnim
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