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Le panafricanisme renaît avec une association : le GPRS

Togo - Societe
Créé le 21 avril dernier, le Groupe panafricain de réflexion en synergie (GPRS), une association à but non lucratif et apolitique, a procédé ce mardi à Lomé au lancement officiel de ses activités, notamment prendre des initiatives pour relever le défi d’une Afrique unie, faire bouger les choses sur le continent, défendre les intérêts de la jeunesse, faire de l’Afrique une Afrique de développement où la femme à sa place et combattre la corruption et la mauvaise gouvernance, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Pour faire ce « travail titanesque » de panafricanisme, l’association créée par les jeunes togolais et présidée par Nouwozanmédo Roger AMEMAVOH compte sur la mobilisation des jeunes pour atteindre les objectifs.

« La création d’un tel groupe est bien motivée. L’Afrique n’étant pas au niveau de développement qu’elle doit être aujourd’hui, il faut encore relancer le combat des pères fondateurs. Nous savons que nous serons très forts quand nous serons unis. Il faut relancer le débat et rendre la jeunesse un peu plus responsable et faire en sorte qu’elle soit au-devant de la scène. J’espère que d’autres jeunes vont pouvoir s’identifier à ce que nous faisons », a indiqué M. AMEMAVOH.

Dans son plan d’action triennal 2016-2019, le GPRS va travailler sur neuf (9) axes à savoir, faire la production d’ouvrages, implanter des cellules de réflexion, faire la promotion de la femme africaine, produire des émissions de masse télévisées et audio, nouer des partenariats avec les partis politiques, les hommes d’affaires et les organisation des la société civile développant les mêmes thèmes, étendre le mouvement, renforcer les capacités techniques et organisationnelles des membres du mouvement, briser les barrières de différence en initiant des rencontres pour parler ouvertement des problèmes, soumettre et soutenir des propositions à projets.

« Notre première action sera de sensibiliser et de communiquer suffisamment à travers les médias sur ce que nous faisons. Ici chez nous, quand on fait quelque chose, on cherche à étiqueter la chose. Nous cherchons à rassembler et nous n’avons rien à voir avec ce qui se
fait déjà », a ajouté le président.

Tout en félicitant l’initiative, le représentant de la ministre du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a tenu à rappelé l’idée d’une Afrique unie et solidaire inspirée par les pères fondateurs de l’organisation de l’unité africaine et par des générations de panafricanistes.

« L’idée a pour finalités, l’unité et la solidarité des pays d’Afrique, la défense de l’intégrité et la souveraineté de ces pays, l’accélération de l’intégration politique, socioéconomique du continent, la recherche scientifique et technologique, la promotion internationale des positions africaines communes et l’harmonisation et la coordination des politiques économiques régionales », a-t-il relevé.

Pour une Afrique unie, il faut ces genres d’initiatives de jeunes pour analyser et faire des critiques surtout objectives et en même temps proposer des solutions pour le développement de l’Afrique, a-t-il conclu.

A la tête du GPRS pour un mandat de trois (3) ans, le bureau exécutif est composé de treize (13) membres dont quatre (4) jeunes filles.

Telli K.