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La tournée de CAP 2015 menacée à Bassar

Togo - Politique
Le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) a entrepris une tournée nationale de sensibilisation à travers le territoire. Commencée à Sokodé vendredi dernier, cette tournée a rencontré des difficultés à Bassar, dues aux menaces et intimidations des autorités locales.
Sensibilisation et mobilisation autour des réformes

Le CAP 2015 a entamé sa tournée nationale d’explication sur les sujets d’actualité le vendredi dernier par l’étape du septentrion. La délégation a tenu des meetings dans les villes de Sokodé, Dapaong, Mango, Bafilo. Objectif, sensibiliser, expliquer, mobiliser les populations autour des questions d’actualités sociopolitiques, surtout les réformes constitutionnelles et institutionnelles.

Les menaces et intimidations

Les responsables du CAP 2015 ont fait face à des tracasseries administratives. Leur lieu de meeting à Dapaong a été délocalisé, ce qui n’a pas empêché les populations de faire massivement le déplacement pour écouter le message de Jean-Pierre Fabre, chef de file de l'opposition et sa suite.

Au cours de la tournée, après l’étape de Sokodé, la Jeunesse de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) a décidé de rencontrer ses sections locales à Bassar et Bandjéli. « Curieusement, le préfet de Bassar, le Colonel Bonfoh a interdit tout rassemblement », signale le confrère ‘’Le Correcteur’’ dans son journal de ce matin.

Le député Ouro-Akpo Tchagnaou qui était de la délégation de la Jeunesse de l’ANC relate au confrère ce qui s’est réellement passé.

« Pour prévenir des désagréments en cas de pluie, puisque c’est la saison, le président cantonal de Bandjéli a sollicité la bienveillance d’un directeur d’école pour lui céder une classe pour abriter la réunion. Pour éviter tout amalgame, ce dernier a tout simplement demandé que le CB de la gendarmerie soit informé d’avance. A la suite de cette démarche, le CB demande l’autorisation du chef canton de Bandjéli avant tout. Informé, celui-ci a tout de suite confondu cette réunion à un meeting et a dès lors interdit la réunion sur instruction du préfet de Bassar le Colonel Bonfoh », explique-t-il.

Et de poursuivre ces propos : « Arrivés sur les lieux ce matin, nous avons rendu visite au chef canton de Bandjéli et profité de l’occasion pour lever tout équivoque. Ce qui a été fait. Nous étions sur le point de partir au domicile privé du président ANC du canton de la localité quand deux gendarmes ont fait irruption dans la cour du chef canton avec ordre d’interdiction du préfet de toute réunion sans son autorisation dans sa préfecture. Devant cette situation, j’ai appelé le préfet. Toutes les tentatives pour lui faire entendre raison étaient au contraire suivies de menaces. Du haut de son autorité et imbu de son grade de colonel, il a non seulement interdit tout regroupement, mais a aussi ordonné d’encercler le domicile privé du président cantonal de l’ANC à Bandjéli. Ce qui a provoqué un véritable bras fer entre le CB de la gendarmerie de la localité et nous ».

Mais la réunion a fini par avoir lieu. « Malgré toutes les intimidations et les menaces du CB sur ordre du préfet, nous avons tenu notre réunion », ajoute le député Ouro-Akpo Tchagnaou.

A.H.