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Legzim-Balouki promeut L'économie verte : Quid des sachets plastiques non biodégradables?

Togo - Societe
A l’occasion de la journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle, le 13 septembre dernier, la ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé et du Tourisme a adressé un message à la population togolaise, message axé sur l’économie verte comme une nécessité absolue pour un développement durable. C’est toute abstraction faite à la promotion des sachets plastiques non biodégradables au Togo.
Selon le discours de la ministre Bernadette Legzim-Balouki, il est impérieux pour les Etats africains de « préserver et d’économiser les ressources précieuses, d’optimiser l’exploitation des énergies et de trouver des solutions à long terme pour prévenir la dégradation des écosystèmes ». Ces propos s’inscrivent dans le cadre du thème de cette année « propriété intellectuelle et technologies vertes ».

C’est donc abordant le domaine des technologies vertes que la ministre a signifié sa préoccupation pour la prédilection des énergies renouvelables, le recyclage des déchets et un usage rationnel des ressources que l’on peut anéantir l’effet dévastateur de l’homme sur l’environnement.

A madame la ministre, on ne le fait pas dire en effet. Aussi préoccupée par le sort de l’écosystème comme elle se le montre, il est difficile d’expliquer pourquoi la ministre en charge du Commerce a du mal à mettre en application, le décret portant interdiction de la fabrication, de l’importation et de la commercialisation des sachets plastiques non biodégradables.

Des années qu’une si belle disposition légale a été conçue depuis le sommet de la République, mais peine à entrer en vigueur. Les industriels, eux, continuent de pourrir l'écosystème, en déversant leurs produits sur le territoire togolais au détriment de la santé publique et de l’environnement.

S’il est une chose qui pollue plus l’environnement, ce sont ces sachets plastiques devenus le principal élément décoratifs de nos villes. A tous les coins de rues, d’édifices administratifs, dans les marchés, à la plage, l’atmosphère ne jure que par le sachet plastique non biodégradable dont l’action sur l’environnement et la santé n’est plus à rappeler.

On eut cru que cet état de chose laissait la ministre du Commerce indifférente, jusqu’à ce qu’elle ne manifeste sa préoccupation dans son discours de mardi dernier. Etait-ce vraiment une préoccupation, ou un discours de circonstance et de nécessité ? La question est là, mais les analystes y ont sûrement déjà une réponse.

A.L