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La Direction de la SNPT cède aux pressions

Togo - Societe
Indifférente jusque-là aux revendications de ses employés, la Direction générale de la Société Nouvelle de Phosphate du Togo (SNPT) cède finalement aux pressions. Les discussions ont commencé hier et se poursuivent aujourd’hui.
Les employés de la SNPT veulent de meilleures conditions de vie et de travail. Ils ont formulé leurs doléances dans une plateforme remise au Directeur général de la boîte, Michel Kézié, en 2013.

Depuis, les grèves se succèdent et n’aboutissent en rien. Le DG de la SNPT avait décidé de jouer au dur. Mais c'est compter sans la détermination des employés de cette société, qui veulent avoir gain de cause. Dans le seul mois d’août dernier, les employés ont débrayé deux fois. Hier, ils ont commencé un nouveau mouvement d’humeur pour 48 heures, avant que leur employeur ne se décide à s'ouvrir aux discussions.

En effet, ce jeudi, les employés de l’usine d’extraction du phosphate de Hahotoé et ceux du traitement du minerais de Kpémé ont cessé le travail et se sont rendus au siège de la SNPT à Lomé.

« Nous avons voulu faire cette marche pour que cela ait un écho afin que les autorités puissent nous écouter et trouver une solution à notre problème. C’est une marche pacifique pour dénoncer les conditions dans lesquelles nous travaillons, la misère que nous sommes en train de subir, l’esclavage que nous subissons à la SNPT », réitère Egbohou Poro, Secrétaire général du Syndicat national des mines du Togo (Synamito).

Il a ajouté : « Nous travaillons, mais nous ne sommes pas payés à la hauteur de notre travail, nous sommes exploités. Que les autorités comprennent qu’il y a des Togolais qui souffrent. Nous revendiquons les minima conventionnels. Il y a une grille de la convention de la mine, nous travaillons, mais nous ne sommes pas payés par rapport à cette grille ».

Mais l’entrée de la BTCI, l’immeuble qui abrite le siège de la SNPT, a été bouclé par les forces de sécurité et de l’ordre. Sous le cri de « Nous voulons le respect des minima de la convention collective », « Nous ne voulons pas d’Edery », la Direction de cette société a été contrainte de recevoir les délégués syndicaux et de discuter avec eux.

Selon les informations, la Direction a promis situer les grévistes aujourd’hui sur leur plateforme revendicative.

A.H.