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Wacem, évasion fiscale/Komi Klassou : Que dit le parti UNIR ?

Togo - Politique
Ancien député à l’Assemblée nationale, Selom Komi Klassou, devenu Premier ministre, est cité dans le scandale d’évasion fiscale. L’homme s'est depuis le déclenchement cette affaire, retranché dans un mutisme absolu. Cependant, ses anciens collègues, députés du parti UNIR ne semblent rien reprocher à Komi Klassou. Ils voient le mal plutôt dans le camp d’en face.
Le président du groupe parlementaire UNIR soutient que ce n’est pas un crime que Komi Klassou soit actionnaire dans une société. Il a acquis des actions à Wacem alors qu’il était un citoyen lambda. A l’époque, le gouvernement avait cherché vainement des preneurs pour relever cette société qui s’appelait CIMAO.

C’est ici et là qu’on était arrivé à glaner quelques actionnaires dont Komi Klassou avec seulement 20 actions, en renfort aux Indiens qui étaient ceux des rares à croire pouvoir faire quelques chose pour cette société qui "coulait".

Aux accusations d’évasion fiscale, il n’est pas évident qu’un actionnaire soit systématiquement au parfum de tous les rouages managériaux et financiers surtout quand il n’a pas assez de poids au conseil d’administration. C’est seulement en fin d’exercice annuel, à l’assemblée général que le conseil dresse un bilan de l’entreprise et notifie à chaque actionnaire ce qui lui revient au titre de l’année en fonction des bénéfices et des actions de chacun.

"Que les Indiens, principaux propriétaires de l’usine, s’adonnent à l’évasion fiscale ne condamne en rien Komi Klassou si celui-ci soumet ses dividendes au fisc dans les banques togolaises", a indiqué Christophe Tchao.

« Ce qui est grave, c’est être conseil juridique, de voir tous ces problèmes qui se passent au sein de Wacem, d’interpeller le ministre en charge tout en sachant que vous êtes conseil juridique », a-t-il déclaré en allusion à Isabelle Améganvi, vice-présidente de l’ANC.

Etre conseil d’une société qui traite mal ses employés, et percevoir mensuellement de l’argent de cette société alors qu’on est député à l’Assemblée nationale, c’est là que réside le vrai conflit d’intérêt, selon Christophe Tchao.

"Que dites-vous des problèmes qui sont cités dans la société dont vous êtes conseil", s’est interrogé l’émissaire d’UNIR. « Les problèmes sur le travail, les salaires, l’hygiène…qu’est-ce que vous en dites pour être payé mensuellement ? », a-t-il renchérit, précisant que "c’est dommage que le ridicule ne tue pas dans ce pays".

Comme quoi, ce sont les gens qui avait livré une guerre sans merci contre l’initiative de la zone franche à l’époque du Général Eyadema qui se sucrent aujourd’hui sur les maigres retombées du peu qui a pu être réalisé en dépit de leur farouche insurrection contre cette initiative économique.

A.L