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Agbéyomé Kodjo doit confondre La 'rigueur' et 'radicalisme', selon Jean Pierre Fabre

Togo - Politique
Après le boycott de l'atelier du HCRRUN par le principal parti de l’opposition (ANC) et ses leaders, plus d’un commencèrent à croire que Jean-Pierre Fabre et ses collaborateurs se versent dans l’ «extrémisme ». C’est le cas de M. Agbéyomé Kodjo du parti OBUTS, qui suggéra à maintes reprises que l’opposition dans son ensemble repense sa stratégie.
«Nous avons manqué de stratégie, de vision prospective, de discernement politique, et de pragmatisme, car les conditions politiques d’aboutissement furent réunies en octobre 2014, mais notre extrémisme et notre radicalité ont porté un coup d’arrêt à toute perspective de débouché et a mécaniquement tout compromis», confiait Agbéyomé Kodjo dans une interview.

La stratégie est une condition sine qua non pour l’aboutissement de tout combat, surtout quand il s’agit de la politique. Et c’est connu de tous. Mais parler de « radicalisme et d’extrémisme » dans les démarches de l’opposition relève d'une malhonnêteté, selon Jean Pierre Fabre.

Agbéyomé kodjo ignorerait-il que "c’est le pouvoir en place qui, en refusant obstinément de respecter son engagement, avec tous les subterfuges qu’il utilise (CPDC, HCRRUN…etc.), fait preuve « de radicalisme et d’extrémisme» ?", S’est offusqué Jean Pierre Fabre.

Il ne faut surtout pas faire d'amalgame,de peur de prêter confusion entre « radicalisme » et « rigueur ».

« Evitons surtout de confondre. La rigueur dans l’action politique n’est pas du radicalisme et encore moins de l’extrémisme », souligne le Chef de file de l’opposition.

Il est pourtant clair que dans la classe politique, les choses sont au statu quo depuis un certain temps. A l’hémicycle, la tension reste tendue et les différents groupes parlementaires en arrivent déjà à se voir plus comme des ennemis, que des adversaires. Les communications à l’issue du dernier rejet du projet de loi sur les réformes initié par l’ANC et l’ADDI en témoignent.

A ce stade où l’ANC se refuse à toute autre initiative venant du parti d’en face, que signifierait le dialogue à l’entendement de Jean-Pierre Fabre ?

L’homme répond : « Le dialogue consistera à se retrouver pour examiner ensemble, la manière d’exécuter l’APG à la satisfaction de tous. Si l’APG avait été mis en œuvre au lendemain de sa signature, cette étape n’aurait pas été nécessaire. Puisqu’il ne peut être question de renier ou de revenir sur son contenu ».

Contrairement à UNIR qui déclarait par le biais de Florent Manganawè la « caducité de l’APG », Jean Pierre Fabre soutient que les concessions devant favoriser le déblocage, ont eu lieu depuis 2006.

« Le consensus a été réalisé il y a dix ans. Les réformes prescrites pour remettre notre pays sur pied ne peuvent être renégociées. Le contenu de l’APG est toujours d’actualité. Je répète que le dialogue, c’est pour discuter des modalités de la mise en œuvre de l’APG. C’est très clair ».

C’est clair, chacun reste campé sur ses positions. A quand le dénouement ?

A.L