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Mise en œuvre des réformes : Pouvoir et opposition se jettent les responsabilités

Togo - Politique
La mise en œuvre des réformes politiques continue d’animer le débat au Togo. Pendant que l’opposition accuse le régime de faire du dilatoire, certains barons du régime, de leur côté, estiment que le parti au pouvoir n’est pas le seul responsable dans l’histoire. A qui la faute alors ? Voila bien la question que posent certains observateurs.
Intervenants sur les ondes de la radio Zéphyr, dans l’émission « Point de vue », Dr François Kampatib, député de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) et TCHASSE Awedeou, député de l’Union pour la République (UNIR) ont donné leur avis sur la question.

Sans surprise, pour le bras droit d’Aimé Gogué, c’est le chef de l’Etat et son gouvernement qui refusent d’opérer les réformes, surtout celles prescrites dans le point III de l’Apg.

« Les réformes ont toujours et resterons notre priorité. C’est le parti au pouvoir et ses acolytes qui ne veulent pas du tout les réformes. Aujourd’hui, nous avons la preuve formelle qu’ils n’ont jamais voulu les réformes », soutient Dr François Kampatib.

Selon lui, la « déclaration ambiguë » de Faure Gnassingbé en Allemagne confirme tout. Interprétant cette déclaration du chef de l’Etat, le Conseiller du bureau politique de l'ADDI trouve que dans la tête de Faure Gnassingbé, « l’histoire du Togo n’exige pas les réformes ».

En tout cas, il n’est pas le seul homme politique togolais à faire cette lecture des propos de Faure Gnassingbé. L’opposition réunie au sein du CAP 2015 avance le même argument.

Mais comme il fallait s’y attendre les barrons du régime ne voient pas les choses sur cet angle. Le député TCHASSE Awedeou, lui, trouve que c’est plutôt l’opposition qui fait obstruction à la mise en œuvre des réformes au Togo.

« Moi je dis que les responsabilités sont partagées. Parce que l’intransigeance des uns justifie le braquage des autres. On ne peut nous dire que face à cette situation, c'est le parti au pouvoir qui fait que les Togolais sont dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui », se dédouane-t-il.

A en croire ce député d’UNIR, le régime est toujours « favorable aux réformes ».

Thomas Noussoukpoé, président du Bloc d’action pour le changement (BAC), pour sa part, trouve que seul le HCCRUN peut trancher le débat. A l'en croire, les participants à l’atelier du HCCRUN ont déjà tracé les voies des réformes.

En tout cas, l'on espère bien que la commission des intellectuelles promise par le Chef de l'Etat fera de son mieux pour favoriser la mise en oeuvre des réformes dans le plus bref délai.

AKG