Echec des discussions à l'Assemblée nationale : Le parti UNIR dément les accusations
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Togo
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Politique
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Le texte sur les réformes politiques introduit par les partis parlementaires ANC et ADDI à l’Assemblée nationale s'est encore heurté au mur UNIR. Grande ne fut pas la surprise, mais l’opinion et l’opposition ne décolèrent pas. Le parti présidentiel est taxé d’immobilisme sur la question de réformes, dans le seul but de conserver le pouvoir. UNIR récuse et se justifie.
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Absence de consensus, conditions inopportunes pour les textes introduits par l’opposition ; l’argumentaire du groupe parlementaire UNIR est tout déballé à l’opinion et chacun pourra dorénavant juger en toute connaissance de causes.
Dans un premier temps, le parti UNIR estime que la proposition de loi de l’ANC et de l’ADDI telle qu’introduite, "est quasiment identique aux précédents projet et proposition de révision constitutionnelle et porte sur les mêmes dispositions qui avaient été rejetées en Juin 2014 et Janvier 2015, faute de consensus."
Le parti de Faure Gnassingbé fait observer que depuis lors, "aucune tentative de rapprochement des positions n’a eu lieu en vue de rechercher le consensus".
UNIR dit rechercher un consensus. "Il est nécessaire d’œuvrer pour la recherche inlassable du compromis et du consensus entre tous les acteurs de la vie politique nationale", exprime le parti dans un communiqué.
C’était l’objectif visé par les travaux du Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) ; travaux auxquels, à en croire au parti UNIR, plusieurs formations politiques ont activement pris part avec des "contributions remarquables".
Au demeurant, selon le même communiqué, il ne serait pas trop tard pour que les autres formations politiques dépositaires de projet de loi sur les réformes se joignent au HCRRUN pour poursuivre le travail sur les réformes dans un contexte que le parti juge plus élargi. "Le groupe parlementaire UNIR encourage les acteurs politiques intéressés à verser leurs propositions dans ce processus pour mieux contribuer à la réussite des réformes", lit-on dans le communiqué.
Le parti a beau décliner sa "ferme volonté de mener les réformes" désespérément attendues, difficile d’y croire après tant de dilatoire sciemment et soigneusement entretenu par le parti au pouvoir depuis belle lurette, usant de sa prédominance à l’hémicycle et les "ambivalences" d’une frange de l’opposition pour se cramponner coûte que coûte au pouvoir.
Après les interminables dialogues et cadres initiés pour le fameux "consensus" aujourd’hui brandit par le parti de Faure Gnassingbé, l’opposition affiche sa confiance perdue devant toute initiative du parti au pouvoir, car ce dernier ayant fait montre de son incapacité à tenir à ses promesse et à respecter ses engagements.
C'est là que s’installe l’éternelle crispation du climat sociopolitique au Togo.
A.L
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