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Pascal Adokou, SG adjoint de la CDPA, tance UNIR

Togo - Politique
Pascal Adokou, Secrétaire général adjoint de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) en charge de la Formation et des Stratégies Politiques s’est confié à nos confrères de ‘’Le Correcteur’’ sur les sujets d’actualité togolaise. Sans détour, il trouve que l’attitude adoptée par les députés UNIR vendredi dernier est "une provocation de trop".
Depuis quelques semaines, le landerneau politique est agité par la problématique des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, du dossier Panama Papers et autres. L’actualité est riche et les acteurs politiques donnent leur avis sur le sujet. Une constante revient : le parti au pouvoir, UNIR ne veut pas faire les réformes.

Dans l’interview, Pascal Adokou explique que la CDPA n’a pas daigné participer à l’atelier de Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), parce qu’elle s’inquiète de l’avenir réservé à l’Accord Politique global (APG) que certains au sein du parti au pouvoir ont trouvé « caduc ». En plus, il pointe du doigt la non invitation des Forces armées togolaises (FAT), et fustige l’invitation d’« une nébuleuse » appelée société civile.

Les conclusions de l’atelier de HCRRUN sont devenues « un serpent de mer », selon le Secrétaire général de la CDPA pour qui « ce ne sont pas les conclusions qui posent problème, mais leur mise en œuvre ».

La proposition de loi de l’ANC-ADDI est rejetée par les députés majoritaires à l’Assemblée nationale. Sur le sujet, le chargé de la Formation et des Stratégies Politiques fustige les arguments avancés par l’UNIR. « Tout ceci constitue une preuve supplémentaire du refus obstiné de Monsieur Faure Gnassingbé d’accéder aux réformes conformément à l’engagement qu’il a pris en 2006 en signant l’Accord politique global (APG) », dénonce-t-il.

La solution de la crise politique est dans les mains du peuple, insiste Pascal Adokou, tout en rappelant que « l’oppression se nourrit du silence et de l’inaction ».

Après avoir dénoncé le scandale de Panama Papers, le Secrétaire général adjoint de la CDPA, comme bien d’autres, enfonce le clou : « Si nos dirigeants s’étaient soumis à la déclaration de leurs biens avant leur entrée en fonction, on ne serait pas devant tant d’incongruités…. Tout cela réuni, montre à suffisance que nous sommes en face d’une haute trahison et le pouvoir dans son ensemble et de ses composantes doivent en tirer les conséquences ».

« Comme d’habitude, on remercie les gens sans explications comme si on se protège soi-même », dégaine-t-il en ce qui concerne le limogeage du tout puissant ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances, de la Planification du Développement, Adji Otèth Ayassor.

A.H.