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Le gouvernement décrète 3 jours de deuil national et réinstaure l'état d ' urgence

Mali - Societe
Suite à l’attaque meurtrière du camp militaire de Nampala qui coûté la vie à 17 soldats maliens, le gouvernement malien a décrété un deuil national de trois jours en hommage aux victimes et a par ailleurs réinstauré l’état d’urgence pour une durée de dix jours.

« En hommage aux victimes de l’attaque terroriste (…) contre les forces armées et de sécurité à Nampala », le président Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré « un deuil national de trois jours » à compter de jeudi, indique le gouvernement dans un communiqué publié à l’issue du Conseil des ministres hebdomadaire du mercredi.

Selon le communiqué du conseil des ministres cette mesure « s’inscrit dans le cadre de la continuation et du renforcement des actions de lutte contre le terrorisme, les crimes organisés et toutes les formes de menace ou d’atteinte à la paix et à la sécurité des personnes et de leurs biens ».

Autre mesure phare décidée lors du Conseil des ministres de mercredi, selon le communiqué officiel, le rétablissement pour dix jours, à compter de jeudi, de l’état d’urgence qui avait expiré le 15 juillet après une prorogation de trois mois.

L’Etat d’urgence a été proclamé plusieurs fois dans le pays depuis novembre 2015, au soir de l’attaque par des djihadistes de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le 20 novembre 2015.

Selon la présidence, Ibrahim Boubacar Keïta se rendra jeudi à Ségou, où un hommage sera rendu aux victimes de l’attaque, et il ira également au chevet des blessés.

Nampala est une ville de la région de Ségou, à plus de 510 km de Bamako et proche de la Mauritanie. Elle abrite le deuxième camp militaire le plus important de la région – après celui de Ségou, la capitale régionale – qui a été attaqué tôt mardi matin par des hommes armés.

D’après divers témoignages, les assaillants ont contrôlé pendant plusieurs heures les lieux, qui avaient déjà subi en janvier 2015 un assaut similaire (onze soldats tués, revendication par Al-Qaïda au Maghreb islamique, Aqmi).

Le gouvernement a dénoncé une opération « terroriste coordonnée ». L’attaque a été revendiquée par deux groupes armés: un mouvement peul créé en juin et l’organisation jihadiste malienne Ansar Dine.