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'L'opposition est le seul virus qui empêche l'accouchement des réformes au Togo', dixit Gabriel Agbéyomé

Togo - Politique
Jeudi, « les rôles et les responsabilités des acteurs et parties prenantes dans le processus des réformes » étaient au cœur du débat à l'hôtel Radisson Blu 2 février. Et à en croire le communicateur, Gabriel Kodjo Agbéyomé, les leaders de l'opposition sont les premiers et les principaux acteurs qui bloquent la mise en œuvre des réformes au Togo.
Le débat est toujours intéressant quand il s’agit de parler des réformes au Togo. Pour le président dans l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS), si depuis la Conférence Nationale Souveraine les réformes fondamentales que les acteurs politiques d'alors ont pensées utiles pour faire avancer le Togo n'ont pas encore vu le jour, « ce n’est pas forcement la faute au pouvoir en place ». Au contraire, c'est celle des leaders politiques qui se réclament de l'opposition.

Selon lui, ces derniers (y compris lui-même) manquent cruellement de vigilance et ratent à tout bout de champ, les multiples occasions proposées par le régime RPT-UNIR pour la mise en œuvre des réformes au Togo. Et pour étayer son argument, il s'est basé sur certains faits.

« Lorsqu’on a considéré que l'élection présidentielle de 1998 est sortie de son cadre légal et qu’il faille organiser de manière consensuelle des élections législatives en 1999, l’opposition d’alors avait boycotté cette élection. La Communauté Internationale, soucieuse d’amener les acteurs politiques togolais à mettre un système en place qui puisse garantir la transparence électorale, la démocratie, le respect des droits de l’Homme, a demandé qu’on puisse donner une nouvelle chance à l’opposition.

Et là, on a organisé par anticipation les élections législatives de 2002, l’opposition a encore trouvé les moyens de boycotter ces élections aussi. Même récemment en 2014, avant d’aller aux élections présidentielles, le gouvernement a envoyé un projet de loi à l’Assemblée national, c’est également nous-même de l’opposition qui posions des conditions en disant que nous voulons qu’on vote la loi mais que le président de la République sortant n’a plus droit d’être candidat, Or on sait bien que la loi n’est pas rétroactive », soutient-il.

En gros, l'opposition est le seul virus qui empêche l'accouchement des réformes au Togo.

A l'en croire, boycotter ou bafouer les occasions devant accoucher les réformes, est une "malédiction" que traîne l'opposition togolaise depuis quelques années.

AKG (stagiaire)