Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 9:21:54 AM Dimanche, 28 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Vers la privatisation du secteur de la santé ?

Togo - Sante
Corruption, vols, détournements de patients, manque d’infrastructures de soins, absence total de professionnalisme… sont entre autres maux qui minent le système sanitaire au Togo. « Dans les centres périphériques et dans les hôpitaux, il suffit d’interroger l’homme de la rue pour qu’il vous décrive une expérience malheureuse », a dû reconnaître le Ministre en Charge de la santé devant les parlementaires Vendredi dernier. Et pour y remédier, le gouvernement opte pour une sorte privatisation du secteur.
Le Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO), le plus grand centre hospitalier du pays, est aussi le plus gros porteur des « têtes pourries du secteur ». Selon les confidences du Directeur Général dudit centre, « De tous les agents, à peine 2 sur 10 sont intègres».

Le gouvernement sait que le système de santé « ne se porte pas bien » au Togo.

Pour remettre les pendules à l’heure, l’Etat s’organise pour faire appel à des sociétés privées de gestion des centres hospitaliers. « Il s’agira des sociétés ayant fait leurs preuves en la matière, avec qui l’Etat signera un contrat. Ainsi, l’Etat cédera la gestion fonctionnelle à la société contractante. Bien évidemment, tout ceci sera élaboré en harmonie avec les règles de la fonction publique, puisque ce sont des services publics », a expliqué le professeur Moustafa Midjiyawa à l’Assemblée nationale.

Il ne s’agit pas d’une privatisation en tant que telle, mais une sorte de partenariat public privé dans lequel l’Etat ne perdra pas de vue l’objectif primordial : « que la population soit satisfaite en termes de soins », selon les termes du commissaire du gouvernement.

Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Sylvanus Olympio : la morgue, la pharmacie, des services de radiologie et de laboratoire sont placés en phase pilote de ce projet.

A.L