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Annulation des peines de prison de 47 manifestants

Egypte - Justice
La justice égyptienne a annulé les peines de 47 personnes condamnées à 5 ans de prison pour avoir participé à des manifestations non autorisées contre le pouvoir. Toutefois, une amende de 10.000 euros a été maintenue, ont indiqué mercredi des responsables judiciaires.
Une cour d'appel du Caire a annulé mardi soir les peines de 47 des manifestants condamnés à 5 ans de prison pour avoir participé à des manifestations non autorisées contre le régime en place, cependant une amende de 100.000 livres égyptiennes (plus de 10.000 euros) pour chacun demeure, a indiqué à l'AFP un responsable du tribunal.

Pour la plupart âgés de 20 à 25 ans, d’après plusieurs de leurs avocats, ils avaient été arrêtés le 25 avril au cours ou en marge de petites manifestations à l'appel de mouvements d'opposition laïques et libéraux qui protestaient notamment contre la rétrocession par le gouvernement de deux îles de la mer Rouge à l'Arabie saoudite.

Ainsi, 152 égyptiens ont été condamnés à la mi-mai, en première instance à des peines allant de 2 à 5 ans de prison pour leur participation à ces manifestations non autorisées.

Pour des experts, il s'agissait d'un prétexte pour manifester contre la répression et la dégradation du pouvoir d'achat.
"Cela signifie que les accusés doivent acheter leur liberté avec de l'argent " a déclaré Mokhtar Mounir, avocat représentant plusieurs des condamnés, dénonçant un montant "exorbitant". La défense ferait appel, assure-t-il.

A en croire l’avocat, pour qu’ils retrouvent la liberté, ces 47 personnes devront payer d'abord au moins un quart de l’amende, au cas contraire ils resteront derrière les barreaux trois mois.

Les organisations internationales de défense des droits de l'Homme accusent le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de diriger le régime avec autorité et de réprimer violemment toute opposition islamiste comme laïque et libérale, depuis qu'il a destitué en juillet 2013 Mohamed Morsi, son prédécesseur islamiste du pouvoir.

En 2013, plus de 1.400 manifestants réclamant le retour de M. Morsi avaient trouvé la mort et des dizaines de milliers de personnes emprisonnées.