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Les journalistes réfléchissent sur leur Convention collective

Togo -
A 120 Km de Lomé, plus précisément à Kpalimé, l’Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT) tient depuis le 14 avril, et ce, jusqu’au 16 avril prochain, un atelier axé sur le thème "Quelles stratégies pour l’adoption d’une convention collective pour la presse au Togo". Une rencontre que Patricia Adjisseku, Secrétaire générale de l’Ujit, veut mettre à profit pour relancer les débats sur la convention collective pour les journalistes et leurs employeurs, les patrons de presse.
Différentes organisations de presse prennent part à la réflexion de Kpalimé. Idée est de réfléchir et mutualiser leur force en vue de relancer à nouveau, le processus de la convention collective après son premier échec en 2011.

Pour la secrétaire générale de l’Ujit, il faut outiller, déblayer le terrain avant d’entamer une nouvelle négociation qui amènera les parties prenantes autour d’une table de signature de la convention collective.

"La convention collective doit définir les conditions d’emploi, de travail et les garanties sociales minimales entre les employeurs et les employés du secteur des médias. Elle permettra d’améliorer les rendements des entreprises de presse et de parvenir à contribuer à une vie décente des journalistes", a clarifié Mme Djato, Chargée de programmes à la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES), le partenaire financier de ladite rencontre.

Pendant trois jours, les participants vont écouter des communications portant sur les acquis et perspectives, les fondements socio-juridiques d’une Convention collective, les enjeux et nécessité d’une convention collective pour la presse togolaise, les techniques de négociation d’une convention collective et le partage de l’expérience béninoise en matière de négociation collective pour la presse.

Ils vont également revisiter le point sur les premières négociations collectives d’octobre 2011.

Les conditions de vie et de travail du journaliste togolais laisse à désirer : salaire dérisoire ou inexistant dans la grande partie des rédactions ; pas de contrat de travail d’où la nécessité d’aller à une négociation collective. Le hic, les journalistes togolais, au lieu d’être conscients de cette triste réalité, s’entredéchirent à longueur de journée.

L A T