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Les organismes de normalisation des pays de la CEDEAO discutent « qualité » à Lomé

Togo - Politique
Une quarantaine de responsables des organismes de normalisation des quinze (15) Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont en réunion du Comité technique de gestion (TMC) du principe et du modèle d’harmonisation des normes (ECOSHAM).
Ouverte ce lundi à Lomé par le Secrétaire général du ministère du Commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme, Barouma Bamana, cette rencontre a vu la participation du Commissaire de l’Industrie et de la promotion du secteur privé de la CEDEAO, M. Kalilou Traoré, du Coordonnateur régional programme fortification des aliments de Helen Keller International (HKI), Africa, Zaoro Touaoro, le Secrétaire général de l’Organisation africaine de la normalisation (ORAN), Hermogène Nsengimana et le président du TMC, Félix Nyado, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Les travaux qui vont durer trois (3) jours, permettront aux participants de disposer d’un programme hiérarchisé suivant les priorités qu’ils auront à retenir de façon consensuelle pour sortir des documents de qualité et à proposer à l’adoption des Ministres de la CEDEAO en charge de la qualité le 15 avril prochain à Lomé.

« La Culture qualité est l’un des soucis majeurs es autorités togolaises. A cet effet, une loi-cadre et son décret d’application relatifs à l’organisation du schéma national d’harmonisation des activités de la normalisation, d’agrément, de certification, d’accréditation, de métrologie de l’environnement et de la promotion de la qualité ont été adoptés », a indiqué le Secrétaire général du ministère du Commerce.

Ce cadre juridique selon lui, permet de créer un environnement technique homogène transparent et crédible, susceptible d’inspirer confiance aux agents économiques et aux utilisateurs. Il a précisé que ce cadre permet en outre de soutenir la compétitivité en améliorant la compétence technique des fabricants, des laboratoires, des organismes de certification, d’inspection et d’accréditation ainsi que la transparence des procédures d’évaluation de la conformité dans tous les domaines. Il assure également un niveau élevé de protection des consommateurs, une libre circulation des biens et services, a-t-il conclu.

Le Coordonnateur régional programme fortification des aliments d’Helen Keller International (HKI), Africa, Zaoro Touaoro, a souligné que cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Mémorandum d’entente signée en 2013 entre la Commission de la CEDEAO et HKI, en vue de promouvoir la fortification des aliments dans les Etats membres, vise à finaliser et soumettre a l’approbation des Ministres, les projets de normes harmonisés.

« Depuis 2002, Hellen Keller International (HKI) travail dans le domaine de la fortification des aliments et dans le cadre de la lutte contre les carences en micro nutriment notamment les carences en vitamines A. Depuis 2002, nous accompagnons, les Etats membres de la CEDEAO à mettre en place un programme de fortification des aliments et à ce jour, 14 des quinze pays de la CEDEAO ont rendu obligatoire la fortification de la farine de blé en fer et acide folique ; d’ailleurs le Togo a rendu d’application obligatoire par un décret présidentiel et pour la fortification de l’huile en vitamine A, ce qui est de lutter contre la carence en vitamine A. Douze des quinze pays ont rendu obligatoire la fortification de l’huile en vitamine A », a-t-il laissé entendre.

Pour lui, tous ces pays aussi ont rendu obligatoire l’iodation universelle du sel et dans chaque pays avec ses propres normes. « Nous sommes dans une communauté économique et il faut harmoniser ses normes c’est pourquoi nous soutenons la CEDEAO pour harmoniser les normes de fortification des aliments et à la suite de l’approbation par les ministres Hellen Keller International et les autres partenaires comme l’UNICEF vont appuyer ces pays pour la mise en œuvre des normes harmonisées en appuyant les structures de contrôle de qualité », a-t-il ajouté.

Le Commissaire de l’Industrie et de la promotion du secteur privé de la CEDEAO, M. Kalilou Traoré a pour sa part soulevé que les normes ont des significations sur lesquelles les opérateurs économiques et les pays s’entendent et sur lesquelles ont peuvent se baser pour développer les échanges.



« La CEDEAO a pour l’une des missions principales, la construction des marchés régionaux. On ne peut pas construire un marché si les pays ne s’entendent pas sur des significations qui doivent permettre d’apprécier la valeur des échanges marchandes. Nous avons mis en place un système d’harmonisation des normes entre les pays pour qu’il n’y ait pas des normes pour le Togo, le Nigeria, le Mali, et pour qu’il y ait une norme et une seule pour chacune des marchandises qui font l’objet d’échange », a-t-il conclu.

Sont membres de la CEDEAO le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, et le Togo.

Cette rencontre va adopter de nouvelles normes qui seront proposées le vendredi 15 avril à la réunion des ministres pour une validation politique.

Bernadette A.