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Elections locales cette année : La CDPA y croit toujours

Togo - Politique
La Convention démocratique des peuples africains (CDPA) croit qu’il est toujours possible d’organiser les élections locales cette année. C'est pourquoi elle dénonce le dilatoire dont use le gouvernement pour se dédouaner.
Pour Pascal Adoko, le Secrétaire général adjoint de la CDPA, le gouvernement fait du piétinement par rapport aux élections locales. Alors qu’une feuille de route bien établie pourrait décider de l’organisation de ces élections.

« Un chronogramme simulé de la CDPA montre qu’on peut organiser ces élections avant la fin de l’année si la volonté politique existe », déclare-t-il. C’est pourquoi la CDPA se bat « quotidiennement pour que cela survienne » et est déterminée à y participer.

A la CDPA, les raisons évoquées par les autorités ne tiennent pas. Elles cachent mal l’intention de prolonger les élections locales jusqu’en 2018. « Dans deux (2) ans, on doit aller aux législatives et d’ailleurs, nous soupçonnons le pouvoir de vouloir « jouer le chrono » pour les locales afin que 2018 survienne. Personne n’est dupe et la CDPA encore moins », fait remarquer le Secrétaire général adjoint. Et de prévenir : « Nous ne voulons plus d’une « charcuterie fantaisiste » des circonscriptions électorales ».

Aussi, le parti de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson dénonce-t-il l’attitude du gouvernement sur les élections locales. « Quelle n’a été la surprise de notre parti de constater que le gouvernement gère ce dossier en dilettante », déclare Pascal Adoko stupéfait.

Toutefois, la CDPA reconnaît qu’il y a certaines difficultés, mais trouve qu’on peut les régler de façon unanime.

« La CDPA est consciente qu’organiser ces locales ne sera pas exempt de difficultés. C’est d’ailleurs pourquoi nous demandons expressément aux gouvernants de mettre sur la place publique les éventuels problèmes y afférents pour qu’on en débatte et qu’on y trouve rapidement des solutions consensuelles comme d’ailleurs le recommande de l’APG », propose M. Adoko.

A.G