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Le statu quo conduit-il vers un remaniement ministériel ?

Togo - Politique
Les ministres Cina Lawson, André Johnson, Legzim Balouki, Fiatuwo Sessenou, Nicoue Broohm et le Premier Ministre Selom Klassou sont à évincer selon COURRIER DE LA REPUBLIQUE, un hebdomadaire qui a annoncé la semaine dernière un probable remaniement du gouvernement pour manque d’initiative, et jugé d’être en panne.
La misère qui gangrène dans les quartiers déclenche le courroux des Togolais qui sont convaincus que les choses pourraient être autrement si certains membres du gouvernement sont déchus. Pourquoi cette misère dure, malgré le travail du gouvernement?

Certains observateurs arguent que le format non équilibré des institutions de la République en est un facteur principal, à cause de l’absence de l’opposition, de la société civile et de la diaspora dans ces instances décisionnelles.

Indéniablement, tout gouvernement et des institutions boycottées par une opposition attirent difficilement d'investisseurs, créent moins d'emplois, ce qui explique plus de chômage et moins d'argent dans les poches des citoyens. Plus loin, ce déséquilibre frise le dialogue politique et dissipe les chances de réformes incontestables, créatrices d'un pays prospère où l'équité règne. D'aucuns diraient que le Togo a connu des tentatives de gouvernements équilibrés, mais contestés tôt pour des agendas partisans.

Il y a des politiciens qui feignent de s’intéresser à trouver des solutions à la misère du peuple togolais. Ils dénoncent les tares des autorités sans jamais démontrer comment ces dénonciations, seules, améliorent le panier de la ménagère. D'autres ne voient la solution à la misère que par les élections locales.

Au moment ou le Togolais souffre, le gouvernement annonce régulièrement des nouveaux financements, les députés votent de nouvelles lois et tout apparaît comme si tout le monde travaille. La seule chose qu’on voit clairement est que tous ces gens sont très bien payés et c'est le miséreux peuple qui les paye. Un jugement de Salomon, empreint de sagesse, d’équité et qui partage les torts entre deux parties s’impose.

Le verdict est simple, le peuple souffre. La responsabilité doit être imputée à ceux qui sont aux affaires et les politiques en général dont certains croient avoir sécurisé leurs fauteuils en tant qu’élus du peuple, mais bientôt, ça fera trois ans, et ils n’ont jamais fait le compte rendu de leurs promesses électorales, réalisées et non réalisées.

Si remaniement il y aura, le format de sa composition doit montrer l’équilibre et l’inclusion démesurée pour pouvoir venir à bout de la misère qui n’a que trop duré. Aucun Togolais ne doit plus prescrire la continuité du contexte politique actuel qui ne change rien en la misère du peuple.

Notre reviendrons sur ce dossier spécial de la misère du peuple togolais.

A suivre.