Le peuple togolais meurtri et épris de paix, un peuple communément appelé dans la sous région ouest africaine, ‘’le peuple calme’’ survit au jour. L’avènement de la démocratie au Togo a donné naissance à des politiciens de toutes sortes, des religieux de toutes sortes, des professions de toutes sortes. Autant que pullulent les églises et les pasteurs, de même pullulent les partis politiques et les leaders. N’oublions pas que des directeurs généraux de sociétés aussi pullulent à Lomé avec la facilité de création d’entreprises qui a transformé des chômeurs en DGs.
Apres avoir ‘porté sur les fonts baptismaux ‘ leurs partis politiques, les leaders conduisent la politique à la petite semaine; c'est-à-dire en fonction de l’histoire récente ou passée et non en fonction de nouvelles théories. Selon certains, c’est sans beaucoup de réflexions préalables ou de vision à long terme obligatoirement. Tout comme l’homme de la rue, beaucoup de décisions sont prises sans connaitre les tenants et les aboutissants, la totalité des informations, circonstances ou détails lies à une affaire ou à un dossier, ce qui a justifié, a été à l’origine de quelque chose. Bref, dans certains cas ou situations, un amateurisme toléré, sans risque et sans conséquences, compte tenu de la passivité du peuple togolais. Cela se transforme en démagogies, calomnies, tromperies, exploitations, à telle enseigne que lorsqu’on attire l’attention des ces politiciens pipeurs sur leurs promesses au peuple qui pourvoit le pactole qu’ils gagnent auprès de l’état, ils s’en foutent comme leurs premières chemises.
Les politiciens qui ont promis au peuple togolais, des écoles, de l’eau potable, des emplois, des infrastructures, des dispensaires et hôpitaux, des routes, doivent être secoués comme des pruniers, secoués fortement, essuyer de vif reproches car le peuple crève quand eux, devenus élus, hommes et femmes d’Etat, ils font ripailles. Ceux qui ont fait des promesses pour gagner des sièges à l’hémicycle et essaient de renvoyer le peuple d’aller réclamer ces promesses faites ailleurs, c'est-à-dire auprès d’une autre institution comme, le gouvernement, qu’ils ont boycotté ont tort et manquent d’argument. La promesse étant une dette, ne serait-ce pas celui qui a promis qui doit donner et s’acquitter de sa dette ?.
|
