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Lutte contre le terrorisme : le Togo et le Burkina Faso optent pour les échanges d’informations entre polices

Togo - Diplomatie
Face au terrorisme menaçant les pays de la sous-région ouest africaine, le Togo et le Burkina Faso ont opté en fin de semaine dernière pour des échanges d’informations entre les polices des deux (2) pays. C’est à travers un accord signé entre les ministres de la sécurité togolais et burkinabé, le colonel Yark Damehame et Simone Compaoré.
Grâce à cet accord, les deux (2) pays voisins vont développer le contrôle des personnes et des biens à leur frontière commune et en cas d’urgence, il n’est plus question d’attendre que la justice se prononce avant que les agents de la sécurité n’agissent.

« Aujourd’hui, notre sous-région est menacée, aucun pays ne peut tout seul régler le problème d’insécurité, nous sommes condamnés à mutualiser nos forces, nos moyens et nos expériences pour venir à bout de cette situation qui malheureusement secoue notre sous-région. Nous allons développer le contrôle de nos frontières, ce qui se fait déjà à nos frontières, la circulation des hommes et aussi des biens. Nous allons instruire nos éléments, quand il y a urgence, il n’est plus question de saisir la justice, les échanges se feront entre les polices pour gagner du temps », a déclaré devant la presse le ministre Yark.

« L’échange entre nos deux polices doit faire en sorte qu’aucun malfaiteur ne doit trouver refuge au Togo et aucun malfaiteur ne peut commettre une bêtise et venir dormir tranquille au Burkina Faso », a-t-il ajouté.

Le ministre togolais a également profité de l’occasion pour réitérer que Fatou Diendéré, la femme de Gilbert Diendéré, le commandant en chef du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) burkinabé, arrêté pour coup d’Etat contre la Transition il y a quelques mois, ne réside pas au Togo.

« On ne peut pas aujourd’hui vivre en paix avec son voisin et abriter ce qui peut être une menace pour le voisin », a-t-il précisé.

Pour information, le Burkina Faso a été déjà la cible d’une attaque terroriste en janvier dernier. Splendid Hotel et le café Capuccino en plein cœur de Ouagadougou, ont été attaqués. On a dénombré plusieurs morts dont des expatriés.

Telli K.