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Nicolas Lawson préfère les réformes économiques et sociales aux réformes politiques

Togo - Politique
Les réformes politiques et élections locales restent les préoccupations principales de la classe politique togolaise. Elles sont dans presque tous les discours. Contrairement aux autres partis politiques, le Parti pour le renouveau et la rédemption (PRR) de Nicolas Lawson ne croit pas en ces réformes pour améliorer les conditions difficiles dans lesquelles vivent les Togolais. Ce parti privilégie les réformes économiques et sociales.
Pour Nicolas Lawson, les réformes politiques sont plutôt une arme de l’opposition contre le pouvoir. C'est donc une bataille entre politiques. Ce qu'il y a plutôt lieu de faire aujourd'hui, c'est de réfléchir afin de mettre la population togolaise à l'aise. C’est ce qui peut bien apporter le changement dans la vie des Togolais.

«La priorité, ce sont les réformes économiques et sociales. Un homme qui a faim n’est pas un homme libre. Il faut arriver à lui donner au moins 3 repas par jour. Il faut plutôt donner à ce peuple les outils de réflexion. Nos hommes politiques sont incapables de réfléchir et créer la richesse. Ils doivent se demander comment trouver de l’emploi aux jeunes. J’ai longtemps dit qu’il faut 3 ou 4 milliards de FCFA afin d’équiper nos hôpitaux, mais rien n’est fait », déclare t-il.

L’alternance ne dit visiblement plus rien à Nicolas Lawson. Pour lui, aucun changement ne sera possible même avec la victoire de l’opposition.

« Ce n'est pas lorsqu’un Kokou va prendre la place d’un Komlan qu’au même moment les choses vont changer. Même à l’Assemblée, les lois qu’ils élisent sont des lois bidons. Ils sont des incapables et leur intention est de venir et s’enrichir sur le dos des Togolais, mais rien ne changera certainement », a-t-il souligné.

Il faut, pour lui, « une étude profonde avec les économistes, les juristes et les sociologues. Il faut de l’intelligence dans le travail ».

A quoi sert la politique dans un monde qui a faim ? C'est bien là la question que se pose le Président du PRR.

Magnim (stagiaire).