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Kokou Tozoun ou une triste fin pour un activiste du RPT/UNIR

Togo - Politique
C’est un secret de Polichinelle. Tous ceux qui ont servi la dictature au Togo, ont toujours connu une triste fin. Mais cela ne semble pas donner de leçon aux activistes qui continuent de soutenir le régime RPT/UNIR. Le cas Tozoun vient encore s’ajouter à la liste.
Pour ceux qui l’ont connu et sont un peu proches de lui, sa fin n’a pas été enviable. En tout cas, ce n’est pas digne de quelqu’un qui a passé tout son temps à défendre, corps et âme, la dictature du père en fils. Kokou Tozoun a un passé peu glorieux.

Il a été plusieurs fois ministre. Il était ministre des Affaires étrangères en 2005 quand des centaines de Togolais ont été massacrés pour permettre à Faure Gnassingbé d’arriver au pouvoir. Il n’a pas su éviter aux Togolais le bain de sang qui se préparait, comme l’a fait François Boko qui a dû démissionner alors qu’il était ministre de l’Intérieur et qu’il sentait le danger venir.

Son passage aux ministères de la Justice, de la Communication et bien d’autres a été fortement ressenti par les Togolais qui voyaient en lui un activiste du régime RPT/UNIR.

A la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), Kokou Tozoun, président de cette institution, s’est fait remarquer par son appartenance au régime qui l’y a placé.

A son actif, plusieurs radios fermées, dont Légende FM et Radio X Solaire qui sont critiques vis-à-vis du pouvoir. Avec lui, la HAAC qui devrait être une institution de défense des intérêts des journalistes, est devenue plutôt un gendarme derrière ces derniers.

On se rappelle encore la loi introduite par la HAAC (sur instruction de Kokou Tozoun) à l’Assemblée nationale en 2012, pour faire de l’institution de régulation, un instrument de répression des journalistes. La mobilisation des hommes de médias a heureusement fait échouer ce projet.

Cependant, malgré tous ces zèles qui ont pour objectif de contribuer à maintenir le RPT/UNIR au pouvoir, Kokou Tozoun n’a pu attirer l’estime de ses « patrons ». En tout cas, les conditions dans lesquelles il a passé ses derniers jours le laissent croire.

Selon les informations que nous avons recoupées, sérieusement malade, il a été abandonné par les siens (ceux qui bénéficiaient de son zèle aux différents postes qu’il a occupés).

Voilà comment on finit après avoir passé sa vie à servir la dictature qui est logée au Togo. Triste fin !

Paix à son âme !

A suivre.

I.K.