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Senouvon Gbota-Zinsou exige la libération de Randolf Antoine

Togo - Politique
La diaspora se mobilise pour la libération de Randolf Antoine, gardé dans les locaux du tristement célèbre Agence nationale pour le renseignement (ANR) depuis le 22 février dernier. Le dramaturge togolais et ancien membre du Haut conseil de la République (HCR), Senouvon Agbota-Zinsou réclame la libération pure et simple du franco-togolais.
« J’apprends qu’il s’agirait d’une rébellion. Lorsqu’on parle de rébellion cela veut dire qu’il y a dans le fond de l’affaire un cas de guerre parce que rébellion vient du latin bellum qui signifie guerre. Est-ce qu’Ati Randolf a été surpris en possession d’arme de guerre? Voilà la seule occasion, la seule raison, les seules circonstances dans lesquelles un citoyen où un individu quelconque peut être arrêté pour rébellion. Donc s’il n’est pas pris en flagrant délit de possession d’armes de guerre et bien qu’on le libère, qu’on le libère. Un point, c’est tout », exige-t-il.

Selon Senouvon Agbota-Zinsou, il y a confusion dans l’enlèvement de Randolf Antoine. « Si on ne le libère pas, il y amalgame comme nous avons connu par le passé; il y a confusion, il y a abus. Tous les abus que ce système nous a habitués à vivre. Il y a une nouvelle fois abus d’autorité, abus de pouvoir abus de puissance ».

Car, à l’en croire, « Il doit y avoir un délai de garde à vue, si le garde à vue est dépassé et que le système en place qui l’a arrêté n’est pas en mesure de justifier les raisons pour lesquelles il a été enlevé et gardé, il faudra que le système en place se justifie ».

Et de sonner la mobilisation. « Il faut que le peuple togolais, non seulement la diaspora, mais le peuple togolais sur place se mobilise pour obtenir la libération d’Antoine Ati Randolf », a-t-il lancé.

L’ancien membre du HCR se dit également embarrassé par l’enlèvement d’Antoine Randolf.

« J’ai reçu cela avec beaucoup , parce je connais un peu la personnalité d’Antoine Randolf. Nous sommes souvent rencontrés et cela m’a non seulement surpris mais cela m’a indigné, choqué d’apprendre qu’il est retourné au pays certainement pour rencontrer sa famille et passer ses vacances et être enlevé. Nous savons ce que cela signifie lorsque le système que nous avons en place au Togo enlève un citoyen qu’il déteste ou qu’il ne veut pas voir », a-t-il souligné.

A.G