Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 4:24:27 PM Vendredi, 26 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


La marche des femmes contre les violences conjugales à la une de la presse malienne

Mali - Societe
Les journaux maliens de ce lundi reviennent largement sur la marche organisée samedi dernier par des associations féminines pour dénoncer les violences conjugales dont les femmes sont de plus en plus victimes dans le pays.

« Violences conjugales marche des femmes pour briser le silence », affiche en une, avec photo à l'appui, le quotidien le Républicain.

Selon le bihebdomadaire le Prétoire, les femmes de Bamako à travers cette marche entendaient manifester leur indignation et leur colère, suite à l'assassinat de Mme Fall Maïmouna Sissoko dite Kamissa. Elle a été tuée par balle par son époux, dans la nuit du 23 au 24 janvier 2016.

« Habillés en blanc, membres, sympathisants, hommes et femmes, ont débuté une marche silencieuse allant du Monument de l'Indépendance au centre Aoua Kéïta pour remettre une déclaration aux femmes du Réseau parlementaire de l'Hémicycle. L'objectif de cette marche est de dénoncer et lutter contre les violences conjugales perpétrées au Mali et encourager l'Etat à recourir aux représailles contre ceux qui les commettraient », souligne le Prétoire.

Selon Journaldumali qui revient aussi sur cette information, cette marche qui a réuni près de 205 personnes est une initiative des associations Solidaris 223, du collectif Anw Ko Faso et du collectif Halte à la violence contre les femmes. « Une déclaration a été lue à l'issue de la marche et un appel à faire du 5 février, une journée nationale de lutte contre les violences conjugales », indique Journaldumali.

Pour le bihebdomadaire le 22 septembre, « Outre ces deux crimes, qui ont eu un fort retentissement médiatique, il ne faut pas perdre de vue que les violences conjugales sont un fléau récurrent dans notre pays, mais que, le plus souvent, les victimes et les familles les passent sous silence, par souci de respectabilité sociale ou par pression sociale, certains trouvant même normal qu'un chef de famille frappe son épouse à sa guise et sous n'importe quel prétexte ».