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Bras de fer avec l'OTR: Les transitaires non agréés reprennent les activités samedi

Togo - Societe
Après près d'un mois de break en signe de protestation contre l'imposition du port du badge de l’Otr, les transitaires non agréés du port autonome de Lomé (Pal) ont décidé de lâcher du lest. Ils estiment que leur revendication est sur le point d’être prise en compte par les autorités.
Le PAL va retrouver son ambiance d'antan à compter du samedi 30 janvier. La décision a été prise à l’issue d’une assemblé générale extraordinaire tenue par les transitaires non agréés ce jeudi à Lomé.

A en croire Aziawa Yao Gabriel, porte parole du collectif des syndicats des transitaires non agréés du Togo, tout indique que les revendications ont été partiellement prises en compte, allusion faite de l’élargissement par l'OTR du nombre de badges par société.

« Ce qui nous a satisfait est que les badges ont été élargis. Ils ne sont plus limités comme c’était le cas au début. Des sociétés ont eu jusqu’à 15 badges et je crois que ça va aussi servir aux autres qui n’ont pas encore fait ce badge pour faire des opérations. C’est les résultats des négociations entreprises avec les autorités », a t-il indiqué.

Pour lui, il n’est plus question de poursuivre leur mouvement de grève qui par la suite ne bénéficiera ni aux clients, ni aux les fonctionnaires de l’État.

« Nous n’allons pas prendre le risque de continuer cette cessation de travail jusqu’à l’enlisement. D’abord les clients qui nous ont confié des dossiers et leur argent sont pénalisés. Donc nous voyons ce côté. L’État aussi doit rentrer en possession de ses fonds pour payer les fonctionnaires. Donc toutes ces choses ont concouru à la décision prise », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « Ce qui est fondamental est qu’on n’a pas fait quelque d’inutile et si les badges ont été élargis, c’est déjà un pas. Il nous revient maintenant de constituer les dossiers pour avoir les badges à travers les sociétés agréées ».

Si certains pensent qu’il s’agit de capitulation, Aziawa Yao Gabriel n’est pas de cet avis. « Les gens pensent que c’est une capitulation mais je dis que non. La meilleure façon est de recommencer le travail et on va régler les autres problèmes étape par étape jusqu’à satisfaction totale », soutient-il.

SJ