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UL/ Nicoué Broohm confirme le probable doublement des frais de scolarité dans les prochaines années académiques

Togo - Education
L’information sur une probable augmentation des droits d’inscriptions sur les campus universitaires de Lomé et de Kara dans les prochaines années fuite depuis un moment. Elle a été confirmée ce dimanche 24 janvier par le ministre de l’Enseignement supérieur et des recherches, Octave Nicoué Broohm alors qu’il intervenait dans l’émission 12-13 auprès de nos confrères de Nana fm.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm a lors d'une émission radiophonique fait cas d'une possible augmentation des frais de scolarité dans les universités publiques du Togo.

« En terme de relèvement des frais de scolarité, il faut des sommes raisonnables. Aujourd’hui on paie les crédits dans le système LMD à 250 FCFA, il faut au moins le double prochainement », a t-il annoncé.

A l’en croire, l’objectif de cette augmentation n’est pas de faire saigner les étudiants mais plutôt de doter les deux grandes universités du pays de moyens.

Il précise que l’État va prévoir des mesures d’accompagnement pour les déshérités éventuels, on peut par exemple les exempter de scolarité.

Octave Nicoué Broohm ne serait-il pas en train de tordre le cou à l’accord de janvier 2012 signé entre les responsables des différentes associations et mouvements du campus, leur ministre de tutelle de l’époque François Agbévivi Galley et l’ex ministre en charge de l’administration territoriale, Pascal Akoussoulélou Bodjona ?

Lequel accord maintenait le payement des Unités d’Enseignement à 250 FCFA le crédit et le payement des droits d’inscriptions à 6000 FCFA. Ce qui fait un total d’environ 23 000 FCFA depuis 2012 jusqu’à ce jour pour tout étudiant nouvellement inscrit dans une faculté.

Même si le représentant du gouvernement indique que cette mesure ne prendra effet que dans quelques années, cette annonce n'est pas pour rassurer les étudiants, qui ces derniers jours, ont donné de la voix pour dénoncer de difficiles conditions de vie et d'études.

SJ