Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 7:05:30 PM Vendredi, 26 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Frontières Algérie-Maroc : les Nobels tunisiens 2015 plaident pour la réoeruvture

Afrique du Nord - Societe
Depuis 1994, il n’est plus possible de rentrer en Algérie à partir du Maroc et vice-versa. Ceci du fait de la fermeture des frontières entre ces deux États de l’Afrique du Nord. Une fermeture dont l’initiative a été prise à l’époque par l’Algérie, en réaction à la décision du royaume chérifien d’imposer des visas aux ressortissants Algériens, suite à un attentat survenu dans un hôtel à Marrakech et dont les auteurs seraient deux terroristes d’origine algérienne.

Si durant les 21 ans de fermeture, des voix se sont élevées pour réclamer la réouverture des frontières entre les deux pays, c’est aujourd’hui à ces voix que se joignent les Nobels tunisiens 2015 de la paix.

Ces derniers en appellent à leur tour à la réouverture de ces frontières pour faciliter les échanges entre les deux pays mais également dans la région. "Il est inacceptable que deux pays du Maghreb liés par l’histoire, la religion et la langue continuent à garder leurs frontières fermées", soutient le vice-président de la ligue tunisienne des droits de l’homme, Ahmed Ben Tahar Galai qui est actuellement en visite à Bruxelles (Belgique).

Son de cloche presque similaire de la part du secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abassi, qui, regrettant le fait que les peuples de la région sont les victimes de ce qui ressemble à un non Maghreb, a qualifié d’ "inadmissible" le maintien de la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie qui dure depuis plus de 21 ans.

Il faut dire qu’il sera difficile en l’état actuel des choses que les autorités algériennes accèdent à cet appel des Nobels tunisiens vu que les deux États n’ont pas cessé durant toute l’année 2015 passée à se tirer dessus soit pour la misère faite par les autorités marocaines aux populations du Sahara Occidental, ou soit pour celle faite par les autorités algériennes aux populations de la Kabylie.