UL/Le Meet réfute toute implication dans les actes de violences
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Togo
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Education
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En réponse aux déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, tenant le Meet pour responsable des violences survenues sur le campus, les responsables du mouvement s'érigent en faux. Ils indiquent n'avoir jamais prôner la violence. C’est ce que laisse entendre une déclaration de Koffi Kossi Zétoudou, trésorier général du Meet ce vendredi sur une radio de la place.
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Koffi Zétoudou, Trésorier général du MEET, a fermement condamné les actes de violences qui sont survenus sur le campus universitaire de Lomé suite à leur Assemblée Générale, qui était initialement destinée à faire part de leurs revendications.
Il réfute toute implication du Meet dans les actes de violences perpétrés sur le campus et les considère comme des manœuvres pour saborder la lutte estudiantine.
« Le Meet a toujours organisé des AG pacifiques et c’est l’arrivée des forces de l’ordre qui fait dégénérer les choses. Le Meet a organisé l’AG pour les étudiants mais à ma grande surprise, le ministre dit que des gens sont aussi venus d’ailleurs alors qu’il nous dise d’où viennent ces personnes. Nous ne sommes impliqués ni de près ni de loin dans cette affaire. C’est plutôt une manière pour saboter notre lutte et nous la condamnons avec la dernière rigueur », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il dit ne pas s'expliquer le dilatoire dont font preuve les autorités alors que le Mouvement pour lequel il milite a toujours privilégié le dialogue.
« Nous avons toujours été prêts au dialogue mais l’autorité a fait la sourde oreille et cela nous intrigue beaucoup. Nous avons soulevé ces problèmes depuis 2013. Le ministre nous dit chaque fois que ces problèmes seront résolus dans les jours à venir et notre constat amer est que nous sommes en 2016 mais rien n’est fait. Je ne comprends pas pourquoi le ministre s’acharne contre le Meet au lieu de régler nos légitimes revendications. C’est quand on ne veut pas régler les problèmes des étudiants qu’on se cache derrière des arguments », fustige-t-il.
Quant aux accusations du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Rechecher, Octave Nicoué sur une radio de la place selon lesquelles les manifestations des étudiants sont en réalité des alibis, Koffi Kossi Zétoudou a répondu: « Je suis choqué quand le ministre dit que ce sont des alibis pour manifester. Nous ne sommes pas là pour manifester. Ce n’est pas un plaisir pour nous de venir rester sous le chaud soleil et crier, seulement que les problèmes datent et il faut qu’ils soient réglés dans un bref délai ».
La grève de 48h enclenchée par le Meet ayant pris fin hier, Koffi Kossi Zétoudou a fait savoir que les étudiants font une petite trêve pour que les autorités puissent solutionner les problèmes, faute que quoi les mouvements sont reconductibles.
SJ
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