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Entrée en vigueur du badge de l’OTR : le gouvernement reprécise les enjeux en conseil des ministres

Togo - Conseils des ministres
L’entrée en vigueur du badge de l’Office togolais des recettes (OTR) à tous les services de dédouanement pour tous les acteurs intervenant dans les services de douanes, n’est pas du goût des transitaires non agréés qui se sentent écartés et jetés au chômage.
Depuis le 4 janvier dernier, ces commissionnaires en douanes, estimés à plus de 10.000 personnes, selon les organisations syndicales des transitaires non agréés, tentent autant que faire se peut de faire revenir l’OTR sur sa décision, en manifestant devant le Port autonome de Lomé. Quant à l’OTR, nul n’est visé par cette réforme. Il faut, estime la régie dirigée par le Rwando-Canadien Henry Gaperi, désormais travailler dans une transparence totale et ceux qui ont accès à toutes les plateformes de dédouanement doivent se conformer aux règles en vigueur.

Réuni en conseil des ministres ce mercredi sous la direction du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le gouvernement, dans son communiqué qui a sanctionné sa réunion hebdomadaire, rappelle que le port de badge pour l’accès aux bureaux de l’OTR est institué « suite à la recrudescence des abus et autres pratiques répréhensibles enregistrés dans les environs immédiats des bureaux dédiés aux opérations douanières, en particulier au Port autonome de Lomé ».

Et c’est pour mettre un terme à cette situation que le port du badge a été institué pour, indique le document, « permettre l’identification des usagers des services publics et privés dans les postes douaniers terrestres, portuaires et aéroportuaires ».

« Ce port de badge rendu obligatoire, conformément aux dispositions communautaires de l’UEMOA et à la loi n°2014-003 du 28 avril 2014, portant code national des douanes, vise à sécuriser davantage les lieux des opérations de dédouanement en protégeant les importateurs et les exportateurs contre les actes d’escroquerie et autres formes d’abus. Une forte sensibilisation a été faite auprès de l’ensemble des acteurs intervenant dans le secteur depuis mars 2015. La sécurité individuelle et collective des personnes et des biens demeure une priorité nationale », conclut-il.