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Infrastructures : Pas d’avancée dans la construction des routes dans la Kozah 2ans après

Togo - Societe
A l’intérieur du pays plus précisément au nord, les travaux de construction des routes ne suivent pas le rythme qui leur est imposé. Dans la Kozah et sur la route des montagnes qui relie Lassa, Soumdina, Kouméa, Pya et Tcharé, la rénovation peine à se traduire dans les faits.
Les populations de ces localités verront-elles un jour les nouvelles routes qu’on leur a promises ? Rien n’est sur. Car, les travaux de construction confiés à l’entreprise Centro et démarrés depuis le 04 février 2014 n’ont avancé que de 40%.

« Nous avions eu à faire face au déplacement du réseau de la Ceet et de la TDE », a justifié Adjtao Tcha-Coroudou, Directeur technique de l’entreprise. A en croire ses explications, le retard serait dû également à la délocalisation des populations qui attendent toujours d’être payées ainsi qu'aux cimetières et fétiches qui sont sur les routes.

« Nous avons traversé une zone où il faut faire des déblais sur près d’un kilomètre. Ce n’est pas facile puisque ce qui existait comme route, c’était en fait une piste d’à peine 6 mètres. En fait, c’était une construction nouvelle conformément aux exigences internationales. Donc ce sont des difficultés qui font que les travaux traînent », a déclaré Ninsao Gnofam, ministre des Infrastructures et des Transports en tournée d’inspection dans la région ce week-end.

Cependant, les arguments avancés par le Directeur et le ministre ne sauraient les dispenser. Ils occultent un aspect de l’octroi des marchés, l’étude de faisabilité.

C’est à croire que cette étude n’a pas été faite. Et tout porte à croire qu’ils n’ont pas évaluer les obstacles éventuels dans la construction de la route. Curieusement, c’est le ministre qui semble jouer à l’avocat de l’entreprise Adéoti Centro.

La délocalisation dont parle Adjitao Tchao-Coroudou n’est pas convaincante. Car, une démarche de sensibilisation devrait être menée auprès des populations affectées par les travaux pour les amener à adhérer au projet.

Les retards constatés dans la construction des routes et leurs dégradations rapides reposent le problème de la passation des marchés. Les marchés attribués répondent-ils aux procédures?

Sinon, pourquoi, il y a une complaisance autour de ces retards et des dommages causés aux populations ? Bien malin qui pourra répondre à ces questions.

A.G