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FTF : la Fifa fustige la mauvaise gestion, le nouveau comité de normalisation paie les frais

Togo - Sport
Deux grandes dates sont inespérément attendues du côté des amoureux du ballon rond au Togo. Le 20 janvier pour le congrès statutaire et le 13 Février pour le congrès électif à la Fédération Togolaise de Football. Malheureusement, ces deux événements sensés apporter une bouffée d’air aux tensions qui empoisonnent le football togolais sont l’objet d’un doute dorénavant, et pour cause : les statuts envisagés pour le congrès du 20 sont rejetés par la Fifa qui ne prête pas non plus diligence aux besoins financiers nécessaires au redressement de la situation à FTF.
Aux vues des textes proposés pour le comité de normalisation, la FIFA les estime inadaptés aux nouvelles normes. Dans un courrier adressé au comité de normalisation, le secrétaire général par intérim de la FIFA Markus Kattner, écrit ceci. « La FIFA a déjà élaboré une ébauche de statuts qui a été le fruit de deux séances de travail menés sur place en 2015 et réunissant la grande majorité des acteurs du football togolais ainsi que d’autres intéressés. Dans ce contexte, nous désirons ainsi insister sur le fait que toute nouvelle ébauche de vos statuts devra être basée sur l’ébauche finalisée par la FIFA cette année ».

L’autre souci est celui du nerf de la guerre ; l’argent. Pour un besoin de financement de près de 40 millions de F CFA nécessaire à l’organisation du congrès statutaire et électif, l’instance évoque la gestion calamiteuse des financements de la FIFA par les comités précédents de la FTF qui ont entrainé la fermeture de robinet de la FIFA à l’endroit du Togo. Depuis lors, personne ne se résigne à faire les comptes que réclame la FIFA pour remédier à la situation.

Pour le comité de normalisation (version 2), la situation parait caduque. Cependant, rien n’est encore perdu si tous acteurs apportent leur pierre à l'édifice pour remonter la pente. Ce qui ne semble pas actuellement en prendre le chemin. Entre les courriers de la FIFA, les querelles de clochers entre les acteurs du football national, ce sont les talents et le sport roi togolais qui se meurent à petit feu. Vivement la résurrection.

A.L