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Réformes de l’OTR : Vers la fermeture des écoles de transit au Togo ?

Togo - Societe
Le bras de fer qui oppose les déclarants en douane non agrées et l’Office togolais des recettes (OTR) pourrait avoir des incidences fâcheuses. Et ce sont les structures de formation en transit qui risquent de prendre un coup à moins que des mesures soient prises.
Le conflit ouvert entre l’OTR et les transitaires qui observent depuis lundi 04 janvier une grève illimitée doublée d'un sit-in, occulte beaucoup de conséquences qui peuvent en découler. Et la résultante de l’intransigeance de l’office de mobilisation des ressources financières pourrait être la fermeture des écoles de transit.

Tout étudiant en transit doit compléter sa formation par des stages. Et le plus souvent ceux qui sortent de ces écoles complètent leurs formations chez des transitaires agrées avant qu'ils ne trouvent un emploi ou ne s’installent à leur propre compte.

Or, avec les réformes draconiennes de l’OTR, l’avenir de ces étudiants qui sortent des écoles de transit s’inscrit en pointillés.

Dans les réformes introduites par l’office de mobilisation de ressources, figure le port du badge qui impose la limitation du nombre de personnel. C’est-à-dire que c’est l’OTR qui fixe le nombre de personnes qui doit travailler avec un transitaire agréé.

« L’OTR donne tout au plus 10 badges à un transitaire agrée. Et certains se retrouvent avec trois, cinq voire sept badges », se plaint un transitaire.

Il est fort à craindre que beaucoup de ces étudiants se retrouvent sur le carreau. Car, ils peuvent se retrouver sans stages.

A en croire un transitaire qui a requis l’anonymat, telle que se présente la situation actuellement au Port autonome de Lomé, beaucoup de ces transitaires agrées ne manifestent plus l’envie de recruter les stagiaires.

Or, les transitaires non agrées chez qui ils pourraient également effectuer des stages sont dans le collimateur de l’OTR.

Et c’est le chômage qui attend ces étudiants en transit. Une situation qui n’épargnera non plus les instituts de formation en la matière.

Jusqu’ici la tension entre les transitaires non agrées et l’OTR cristallisent les regards. La relève est oubliée.

Vivement que des mesures soient prises pour que le désenchantement de ces étudiants n’en rajoute à la bombe à retardement que sont les contestations sans cesse grandissantes au Port autonome de Lomé.

A.G