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Le CVU-Togo-Diaspora critique le mandat social de Faure Gnassingbé

Togo - Societe
Dans une analyse de la situation sociopolitique du Togo en date du 4 janvier dernier et intitulée « comment convaincre Faure Gnassingbé à tenir ses promesses non tenues, le comité pour la vérité des urnes CVU- Togo-diaspora, a dépeint la gestion du chef de l’État togolais. Dans son analyse, il est revenu sur l’indifférence de Faure Gnassingbé face aux problèmes sociaux et à l’évasion fiscale.
Le CVU-Togo, Diaspora n’a pas du tout mâché ses morts en ce qui concerne la gestion de Faure Gnassingbé. Selon lui, l’indicateur social du Togo est au rouge. Elle en tient pour preuve les grèves répétées des travailleurs de la cimenterie Wacem sis à Tabligbo et l’indifférence des autorités face à cela.

« Pendant ce temps au Togo, le front social reste très tendu et les problèmes s’accumulent. A la cimenterie Wacem de Tabligbo les travailleurs sont en grève depuis deux mois après le dramatique accident qui a coûté la vie à six ouvriers le 30 juin 2015. L’absence de sécurité et l’explosion de cuves à fioul aura été le révélateur de l’inexistence du droit social au Togo à travers les conditions réservées aux salariés de Wacem par les patrons indiens propriétaires du groupe », lit-on dans l’analyse.

La promesse non tenue du ministre de la Fonction publique, du travail et de la réforme administrative, Gilbert Bawara n’a pas manqué à la liste.
« Il y a un certain nombre de choses à régler et de façon profonde et ceci probablement avant la fin de l’année 2016 », a-t-il promis lors de la séance d’explication qu’il a eue devant les parlementaires.

Force est de constater que la promesse est restée sans suite car visiblement la situation des employés de la cimenterie s’enlise encore plus.

Les protestations contre la hausse du prix des produits pétroliers, la réhabilitation de la faune à Mango, les grèves des agents de santé, des enseignants maintiennent au rouge l'indicateur sociale du Togo, selon le CVU-Togo, Diaspora.

D’un autre côté, des groupes non identifiés se sont spécialisés dans la contrebande d’or en destination de la Suisse alors qu’officiellement le Togo n’en produit guère. L’affaire a récemment fait couler beaucoup de salive et d’encre.
En effet, selon les révélations faites en mars dernier par l’Ong Suisse « La déclaration de Berne », des saisies ont été effectuées en 2014 à Paris par les Douanes françaises à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle de Paris, portant d’une part sur « 125,58 kg d’or expédiés du Togo vers le Liban et d’autre part sur 651 chèques mandats poste pour un total de 631.470 US$ dans un envoi de fret express en provenance du Togo et à destination des Philippines ».

Par ricochet, ces saisies par les Douanes françaises confirment l’existence de transactions mafieuses entre le Togo et le Liban.

Plus loin, le CVU Togo diaspora a estimé que l’insouciance de Faure Gnassingbé aux revendications sociales au Togo est cautionnée par les occidentaux. Ce qui lui fait dire que l’intérêt des togolais soit relégué au profit de celui des étrangers.

A l’aune de tout cela, l’on est tenté de dire que le mandat de Faure de Gnassingbé dit « social » est à rude épreuve.
SJ